Marché de noël

Une grande activité régnait sur la place du village, depuis l'aube les artisans s'activaient en tout sens, se hélant, s'invectivant, ou se donnant la main. La joie et la bonne humeur était palpable et grandissait au fur et à mesure que les chalets de bois se construisait tout autour de la place.

Les passants matinaux allaient et venaient panier vide ou pleins sous le bras ou poussant devant eu une brouette, ou encore quelques têtes de bétail acquises au marché. Les bandins excité par cette nouvelle attraction courraient en tout sens.

Au fur et à mesure que la matinée avançait les chalets se peuplé des quelques camelots et artisans, les étales se chargeaient de marchandises diverses et variées. Les odeurs de cochonnailles de fromage ou de pâtisseries commençaient à rendre l'atmosphère pourtant frisquet de ce début de décembre plus chaleureux et prometteur de grande feste et banquets.

Bientôt on dresserait au milieu du village un grand sapin, et comme chaque année les villageois viendraient apporter leur décoration, pour que le soir de noël leur village s'habille de lumière...

C'était vraiment un autre univers....L'animation, la joie était de partout Stellie ne reconaissait plus l'endroit de son village adoré. Même la neige était de la partie ! c'était féerique, le vin chaud coulait à flot et tous les villageois présent avaient comme rajeunis, les soucis effacés de leur visage tanés. Finalement les enfants avaient raison noël était une saison où fallait être heureux...
Stellie amena les enfants avec elle devant une echoppe rempli de jouets en bois, l'artisan travaillait sur un énorme cheval à bascule....
La marquise poussa un peu les enfants vers la boutique.

Allez y regardez !

Lohor arriva tranquilement sur la place du marché. Il souria en y voyant l'agitation qui y régnait. Il sourit, il n'était pas beaucoup sortit cette année sauf pour la campagne militaire de Compiège. Mais cette année il était décidé à participer au fêtes. Il se dirigea vers le sapin et accrocha 2 magnifiques boules de cristal. Puis il alla vers le stand d'un marchand et lui proposa de se faire aider.

Lauri regarda la marquise avec un grand sourire et des yeux pétillants, son visage en disait long...

Puis la petite se senti poussée vers la vitrine de jouets en bois, Laureline les regardait tous, un à un s'émerveillant sur chacun d'eux...

Oh!!! il est trop joli le cheval la....

Regarde Cathal, t'as vu, comment elle est belle la marionnette...

Oh!!! Puis celui là regarde comment il est...

Et Là !!! Puis celui là...

Émerveillée Laureline, s'extasiait devant la vitrine collant sans arrêt des coups de coude à son frère pour lui faire remarquer les jouets...

Le regard de Cathal était guidé par les exclamations de Laureline. Collé à la vitrine, le gamin laissait pendre sa mâchoire inférieure, dévoilant ainsi toutes (ou presque) ses jolies quenottes. De jouet en jouet, on pouvait remarquer que l'espace entre ses deux lèvres s'élargissait, tout comme ses yeux s'arrondissaient. Et de temps en temps, un "woah" à peine soufflé ou un "génial" murmuré.

"- Laureline ! Regarde ! Là, le chevalier et son cheval ! On dirait des vrais !"

Du doigt, il pointait une petite figure peinte qui représentait, en effet, un fier chevalier armé d'une lance et son cheval, assez lourd et couvert de divers ornements. Après s'être émerveillé un bon moment devant ces petits êtres de bois, Cathal se tourna vers la Marquise.

"- Et vous, lequel que c'est votre préféré ?"

Stellie se mit à hauteur des enfants et passa ses bras laiteux autour d'eux.

Eh bien.. moi j'aime ce beau cheval à bascule, il me rapelle celui qui j'avais offert à un de mes enfants il y a fort longtemps, on adorait imaginer des histoires de poursuites enssemble. Venez nous allons rentrer à l'interieur de l'échoppe voir ce que le marchand nous réserve.

Discrètement Stellie appela le marchand pour qu'il les accompagne à l'interieur.
A l'interieur une belle maison de poupée était en exposition ainsi qu'un magnifique chateau-fort, ainsi que tout un attirail d'accessoire à leur pied...Stellie souriante regarda les enfants qui étaient émerveillés et n'avaient d'yeux que pour ces jouets.

Dite moi l'ami ! pouvez vous m'emballer et faire livrer chez la famille Squire ces jouets ?

La marquise designa le chevalier, la marionnette ainsi que la maison complète et le chateau fort tout rempli d'objet. c'est pour ces deux petits anges....

Elle donna une bourse énorme rempli de pièces d'or, sans compter, et attendit la réaction du marchand.

Lauri fit un grand sourire à la marquise, la petite la regarda avec des yeux brillants d'étoile, surtout quand celle-ci leurs proposa d'entrer dans la boutique...

Oh oui !!!

Une fois à l'intérieur lauri n'avait d'yeux que pour la magnifique maison de poupée...

Waouh !!! Elle est trop belle...

T'as vue Cathal comme c'est joli...

Un grand sourire illumina le visage de lauri quand celle-ci entendit la marquise demander aux marchand de tout emballer et de faire livrer les jouets chez la famille Squire...

La petite se retourna vers la marquise et lui sauta dans les bras, puis Laureline fit deux énormes bisous sonores sur chacune des joues de celle-ci...

Merci madame la marquise...

Lauri descendit des bras de la marquise et pendant que Cathal la remercia à son tour la petite en profita pour demander discrètement en chuchotant quelque chose au marchand...

Après quelques instant Lauri glissa des écus dans les mains du marchand, et elle pris le cheval à bascule comme elle pue, puis la petite le donna à la marquise...

Tenez madame la marquise ça c'est pour vous, de notre part à tout les deux...

On viendra vous voir souvent pour imaginer des histoire de poursuite avec vous et jouer...

Enfin si vous voulez bien, ça nous ferait très plaisir...

Hein !!! Cathal que ça nous fera plaisir

Lauri adorée la marquise...

Ialo venait d'arriver à Cambrai, de retour de sa mission à Orléans. Il avait laissé chez elle la personne qu'il raccompagnait, puis c'était dirigé vers son logis pour se reposer un peu avant de retrouver ses chez amis Aux Yeux Verts autour de quelques bonnes chopines du père Squire.

S'approchant de la grande place par une petite ruelle, Ialo fût émerveillé par toutes les décoration de noël, lampions de couleur, boules de verres, ... , et même le grand sapin était installé au milieu de la place. Avec la neige qui la recouvrait d'un blanc manteau, le spectacle était merveilleux. Il n'y a que Néfi pour avoir organisé tout ça aussi bien pensa-t-il.

Mais ce n'était pas la seul animation de la place, au pied du sapin, plusieurs petits chalet de bois était sortis de terre. Et l'ensemble ressemblait à un marcher. Se joignant à la foule, Ialo approcha et vît en effet un marcher de noël.
Les festivités l'ayant mis de bon humeur, Ialo déambula entre les maisonnette de bois jusqu'à arriver devant l'échoppe de vins chaud. surement l'odeur qui l'avait amené là !

Ne connaissant pas le propriétaire de l'édicule, Ialo s'installa au comptoir sans faire mine et commanda un grand verre de vin chaud.

Entela se promenait avec William depuis un moment entre les étalages, sont fils dans ses bras semblait émerveillé par toute l'agitation qui résultait du marché de noël, ...
Le brave petit en avait vu de toute les couleurs ses derniers jours, à peine rentrer d'un voyage de folie jusque Berthincout, les voilà sur le marché ....
Elle se dirigea vers un chalet d'où une bonne odeur de vin chaud s'échappait ... au comptoir elle vit Ialo, son ami était donc rentré ? La jeune fille tout sourire prit place a ses côtés ...
Ins tallent son fils sur ses genoux, elle commanda un verre et s'adressa a Ialo :
- Eh bien mon ami ! Te voilà de retour parmi nous ? Tu a fait bonne route ?

Ialo en était à son deuxième verre quand un visage familier avec un bébé dans les bras vint s'assoir à côté de lui.
Cette jeune personne s'adressa à lui directement d'une manière bien amicale, comme si elle le connaissait !

Eh bien mon ami ! Te voilà de retour parmi nous ? Tu a fait bonne route ?

Se tournant vers elle, Ialo lui répondit poliment, mais lui expliqua qu'il ne la reconnaissez pas.

Bonjours Damoiselle, Je vais bien merci et vous même ? Comment savez vous que j'étais partie ? Nous connaissons nous ?

Ialo était songeur, se visage lui disait bien quelque chose, mais d'où, quand, comment, il ne savait le dire.

Ialo semblait ne pas l'avoir reconnu :
Bonjours Damoiselle, Je vais bien merci et vous même ? Comment savez vous que j'étais partie ? Nous connaissons nous ?
Entela sourit, bu quelques gorgée du verre de vin chaud que l'on venait de lui servir, et lui répondit :
- humm ... Je vais très bien merci ! Nous nous sommes croisé en taverne avant votre départ, Entela Pelletier ? sa vous dira peut être quelques chose.
Son garnement s'agitait un peu sur ses genoux, cherchant attraper le verre que sa mère tenait. Se qui la fit un peu grommeler :
- Ah will arrête ! Laisse le verre a maman !
Reportant son attention sur Ialo, elle enchaina :
- Tu étais partit chercher Fonnou il me semble ! Comment va t'elle ?

Ialo remettait un peu cette jeune mère dans le contexte ! Et commençait à se souvenir d'elle. Il l'a trouvé beaucoup changée, surement le fait d'avoir enfanté.

Il s'amusa de voir le fils de celle-ci essayer de lui chiper son verre, cela lui rappelait son enfance avec Mère Zaza.

Grondant son garçon Entela reprit la conversation avec lui :
Tu étais partit chercher Fonnou il me semble ! Comment va t'elle ?

Ah mais oui, je me souvient de vous maintenant, mais vous étiez bien différente alors !
Oui Ma Fonnou va bien, je viens de la laisser chez elle.

Ingurgitant le fond de son verre, Ialo le posa sur le comptoir et pris son baluchon sur l'épaule.
Remerciant la jeune femme pour cette rencontre, il prit congé d'elle pour rentrée chez lui.

Après avoir collé une raclée à neid, Néfi avait promis un cadeau à sa fille...

Toute deux arrivèrent sur le marché de noël, continuant leur promenade, regardant les étales un à un ainsi que les échoppes décorées des marchands... Laureline s'exclamait de bonheur, de joie à chacun d'eux tellement elle trouvait tout cela magnifique...

Dans sa joie et sa bonne humeur elle tira sa maman pour que celle-ci se mettes à sa hauteur, lauri déposa un énorme bisou sur sa joue et s'en suivie d'un message au creux de l'oreille...

je t'aime maman...

Puis toute deux continuèrent à regarder le marché croisant tel ou tel connaissance et s'arrêtant pour papoter...

laureline l'avait rejoint après être allé poutouiller maéva. toute deux main dans la main avaient pris le chemin du marché de noël elles riaient ensemble de la façon dont la petite avait matté ce grand coq de neid.
elles admiraient les étales profitant une fois de plus de ses moments privilégié faisant quelques emplette. la petite lui tira doucement le bras pour lui chuchoter

je t'aime maman...

la serrant contre elle, nefi déposa un bisous sur sa jolie tête blonde et répondit

moi aussi je t aime mon chaton, toi et ton frère êtes mes deux trésors.

puis l 'entraînant vers l'échoppe d'un menuisier.

le cadeau que je veux te faire est un peu particulier tu sais.
je t ai vu faire avec neid, et tu es assé grande maintenant, être une jeune fille n'est pas toujours facile dans se monde et il est temps que je t enseigne comment te défendre comme je l'ai fait moi même quand j'avais ton âge. si tu dois un jour faire parti de l'ost ou des bourrins je veux que tu y entre pour ta bravoure et non pour tes talents de bonne à tout faire de ses messieurs. pour ton frère ses différent il est né garçon...

nous allons tu choisir une dague de bois pour le moment pour que tu apprenne à t'en servir. et quand tu seras prête je t'en offrirais une vraie.

La petite regarda sa maman et l'écouta rien n'aurait pu gâcher ce moment merveilleux...

oh !!! maman je t'aime encore plus

merci ...

La petite fort joyeuse entra chez le menuisier avec sa maman, admirant tout les choses qui était dans l'échoppe...

Bonjour monsieur...

on vient acheter une dague en bois pour moi...

Laureline était fier de demander une telle chose au marchand... Celui-ci leurs montra plusieurs modèle, Lauri ne mit pas de temps à en choisir une qui lui plus tout de suite la petite avait une autre idée en tête... Elle montra du doigt au marchand celle qu'elle désiré et plus discrètement elle lui chuchota quelques mots au marchand qui la regarda surpris par sa demande mais acquiesça sans conteste l'idée...

C'est celle la que je veux alors... Montrant à nouveau la dague en bois...

Marché de noël Dague

Puis la petite se tourna vers sa maman avec un sourire malicieux...

Maman tu sais ce qui me ferais le plus plaisir, c'est que tu me dises la maintenant tout de suite un mot qui nous définirait toutes deux ou qui nous lierait, qui déterminerait le lien qui nous unis enfin tu comprend ce que je veux dire...

Lauri regarda sa mère, attendant sa réponse et souriante de voir l'air surpris de celle-ci suite à sa demande...

elle entrèrent dans l'échoppe et la petite tourna partout regardant, soupesant, tournant en tout sens les dagues de bois. elle porta son choix sur une et nefi s'approcha la prenant à son tour pour la regarder de plus prêt.

hum hum, bon choix.

elle retient un sourire ce n'était la qu un joué de bois pour le moment mais cela avait son importance pour sa blondinette, de plus la petite savait toujours exactement ce qu elle voulait et nefi en était trés heureuse ce trait de caractère était une bonne chose.

Maman tu sais ce qui me ferais le plus plaisir, c'est que tu me dises la maintenant tout de suite un mot qui nous définirait toutes deux ou qui nous lierait, qui déterminerait le lien qui nous unis enfin tu comprend ce que je veux dire...

lui souriant elle rêfléchit un instant aux dires de sa fille, comprenant ou elle voulait en venir, et trouvant l'idée excellente.

que dirais tu de birgid ? il seras facile à retenir et à beaucoup de symbolique pour nous.

Oui maman, tu as raison, c'est parfait, monsieur c'est donc celle la avec Birgid de graver sur la lame que je veux...

La petite regarda le forgeron qui s'éloigna avec la dague en bois...

Le temps passa et l'homme revint avec la dague gravé...

Voila mademoiselle

Merci monsieur...

Marché de noël Dague2

Laureline regarda la dague sous toute ses coutures, la testant tel une guerrière, passant son doigt sur la gravure, la petite mania la dague comme si c'était une épée elle avait vue les grands faire et les imités à merveille... Elle en jouée comme une petit folle le cadeau lui faisait visiblement très plaisir...

ah !!! ah !!! les grands n'ont qu'a bien ce tenir maintenant je suis armée...

En plus avec la tenue de chevalier et le château que la marquise à offert à Cathal on va pouvoir jouer au guerrier tout les deux....

La puce parlait toute seule maniant toujours sa dague comme une épée heureuse comme personne...

nefi riait de voir sa fille si heureuse et paya l'artisan avant de sortir de l'échoppe avec sa fille qui toute excité ne regardait même plus ou elle allait.

Lauri étant tellement absorbée par sa dague qu'elle ne regarda nullement ou ses pieds se rendaient... La petite commença donc par dévaler toutes les marches de l'echoppe du forgeron la tête la première pour finir sa course en s'assommant littéralement de chez latéralement contre le piédestal de la statut de Luzifer qui trôné royalement au centre de la place quelle idée aussi de mettre une statut la, je vous jure...

Ceci ayant eue bien sur pour effet de rendre inconsciente la petite Laureline... Vue la chute pas étonnant non plus...

Étendu là, sur le sol au pied de Luzifer I, Laureline ne bougeait plus d'une plume même d'un poil....

Sa mère devait très certainement déglutir devant le spectacle, la petit c'était en plus très certainement ouvert légèrement le crane en voulant embrasser de plein fouet les pieds de la statut...

voyant sa petite tête blonde virevolté vers la sorti nefi n'eut pas le temps de la stopper devant la volé de marche que déjà la petite faisait un plongeons monumentale et glissait sur le verglas pour allé s'écraser sur le socle de la statue de luzi

laurriiiii, par aristote c'est pas vraie lauriiii...

courant vers sa fille elle ne pris pas garde qu elle posait le pied sur la glace et fit elle aussi un vole plané se retrouvant brutalement sur son fessier. se relevant péniblement et ne parvenant pas à se remettre sur ses jambe c'est en rampant glissant et je ne sais quoi d'autre qu elle arriva auprès de sa fille.

regardant la neige sous sa tête elle y vit un peu de sang et s'alarma, passant sa main dans ses cheveux elle senti une coupure sous ses doigts...

lauri ma chérie réveille toi...

ahhh l'aide par pitié j'ai besoin d'aide ....

Fonnou errait hagarde sur le marché. Elle fût étonnée par la diversité des produits proposés mais elle avait bien trop de soucis en tête pour avoir le coeur en joie par toute cette agitation. Quoique, elle était déjà rentrée chez elle, ce qui n'étais presque pas un mal en sois.

Elle nota que le sol était luisant sous la caresse du soleil, trahissant ainsi quelques dangereuses plaques de givre et verglas. Il fallait avancer avec prudence, mais la lenteur de ses déplacements ne devrait pas lui causer grand torts. Le vent glacial lui fouettait le visage, et semblait transpercer sa peau de part en part, malgré l'épais manteau en laine qu'elle portait.

Aussi, alors qu'une bourrasque plus violente que les autres la fit reculer de quelques pas, elle entendit le vent lui siffler aux oreilles. Mais il apportait quelque chose d'étrange, de douloureux, d'angoissant. Pensant d'abord qu'il s'agissait de son imagination, elle continua son chemin, se demandant pourquoi personne n'avait lancer un peu de sel ou de sable sur le danger de ces plaques glissantes à souhait.

Un second écho lui parvint, réplique du premier et le coeur de Fonnou se contracta nerveusement... Deux fois de suite?! C'était un peu gros! Aussi, relevant ses jupons et avançant aussi vite que la prudence le lui permettait, elle fut bientôt en vue d'une masse indistincte au pied de la statue de Luzifer. Se demandant de quoi il s'agissait, elle approcha encore un peu et bientôt, son sang ne fit plus q'un tour.

Elle avait reconnu son amie Nefi, ainsi que sa fille, toutes deux rétamée, et n'aurais sur expliquer le pourquoi de la chose. Soudain, alors, Nefi poussa une longue plainte pour que l'on vint l'aider. Ni une, ni deux, et pous ne pas choir a son tour Fonnou prit trois foulées d'élan et s'élança à plat ventre sur la croûte glissante de gel. Ainsi c'était elle qui maitrisait le sol, et non l'inverse.

Arrivée près des deux dames, elle constata avec effroi la neige rougeoyante sous la tête de Lauri. Portant son regard vers Nefi elle demande aussitôt :

Que diable s'est-il passé ici? Grand Dieu, comment vas-tu Nefi?

elle vit enfin une personne venir à elle de façon pour le moins étrange mais efficace, elle reconnut bien vite fonnou.

Que diable s'est-il passé ici? Grand Dieu, comment vas-tu Nefi?

ça va pour moi mais lauri est inconsciente elle vient de se cogner contre le socle de la statue je vais avoir besoin d'aide pour la transporter il faudrait un brancard j'ai peur que si on la porte on aggrave les choses. je n'arrive même pas à me remettre sur mes jambes en plus avec se verglas. peux tu allé chercher de l'aide ?

elle avait terriblement mal au bas du dos suite à sa chute mais tue sa douleur sa fille était plus urgente qu'elle...

De l'aide, un brancard... Des bras aussi... Fonnou dressa rapidement une brève liste des choses nécessaires à son retour auprès des deux dames. Opinant de la tête, elle scruta d'abord les horizons, puis réfléchissant elle se demanda bien où elle pourrait trouver un brancard... Depuis le temps qu'elle n'avait pas remis les pieds à Cambrai elle ne savait plus trop à qui s'adresser.

Mais il fallait faire vite. Se couvrant bien la gorge, elle laissa son manteau à Nefi pour qu'elle puisse protéger sa fille du froid mordant. Plusieurs tentatives plus tard, Fonnou, sur ses deux jambes, avançait prudemment. Sa première idée fût d'écumer les tavernes, non pour picoler mais elle était sur d'y trouver l'aide nécessaire.

Une idée lui vint en tête lorsqu'elle vit quelques enfants jouer dans la neige. Se rendant aussitôt vers eux elle leur offrit de quoi s'acheter un bon lait chaud et récupéra la luge sur laquelle ils s'amusaient tant. Il serait facile ainsi de transporter Lauri, même sonnée. Dans la précipitation, elle manqua deux ou trois fois de trébucher, se rattrapant de justesse à ce qui lui passait sous la main.

Hâtant le pas elle lacha la luge près de la première taverne trouvée et, hurlant de dehors à pleins poumons elle essaya d'ameuter du monde. Aucune réponse ne se faisant entendre, elle entra et trouva quelques personnes, bières en main et , grelottante et essoufflée lança une phrase sans queue ni tête. Tâchant de reprendre son calme elle cria presque, avec la voix du désespoir :

A l'aide vite! Nefi... Lauri... Dans la neige... Il faut faire quelque chose ou sinon elles vont y passer...

Résignée, elle attendit sourcils froncés que la nouvelle fasse réagir les esprits pas trop avinés, elle l'espérait.

Fonnou désespérait de trouver quelqu'un pour venir en aide à Nefi et sa fille. Sentant la colère la gagner elle s'empara d'une choppe et vida le contenu sur les personnes présentes, verte de rage elle hurla, reposant la choppe violemment sur la table :

Une bande d'incapables! Voilà ce que vous êtes! Pour se saouler vous êtes toujours les premiers, mais dès qu'il faut donner un coup de main, il ne reste plus rien dans vos braies. Messieurs, sachez bien ce que je pense de vous : vous n'êtes qu'une bande de poules mouillées, de lopettes!!

Vous vous prétendez des bourrins?! Laissez-moi rire, vous n'êtes en réalité que des mauviettes! Ahah! Si les ordres ne tombent pas tous cuits dans vos oreilles, impossible de tirer quoi que ce soit de vous... Et bien soit! N'aidez pas Nefi, laissez Lauri se vider de son sang sur la place du marché... Moi j'y retourne et je ne vous remercie pas pour votre aide!

S'emparant de linges propres dans le placard, ainsi qu'une bonne bouteille d'alcool elle regagna la sortie en vitesse. Tournant les talons, furieuse, elle traina la luge jusqu'à la statue de Luzi, aussi, dépitée elle s'adressa à Nefi de la sorte :

Nefi... Je suis désolée, personne n'a voulu nous venir en aide... Le temps presse, et le mieux que je puisse faire, c'est mettre en priorité Lauri à l'abri. Si tu te sens capable de marcher... Je peux bien essayer de te soutenir car j'ai ramené la luge pour que l'on traine Lauri. Mais cela nous ralentirait. J'ai ramené de quoi lui administrer les premiers soin, peut-être ainsi pourrais-je vous transporter toute les deux, même au ralentis...
Qu'en penses-tu?

elle était engourdi de froid et de douleur mais ne pouvait presque plus bouger sans émettre un gémissement presque animal. elle frictionnait sa fille pour qu'elle ne se refroidisse pas trop vite, folle d'inquiétude de ne voir personne venir à leur secours. une lueur d'espoir passa dans son regard en voyant fonnou revenir tirant péniblement une luge derrière elle mais elle était seul. elle arriva à leur hauteur le visage renfrogné.

Nefi... Je suis désolée, personne n'a voulu nous venir en aide... Le temps presse, et le mieux que je puisse faire, c'est mettre en priorité Lauri à l'abri. Si tu te sens capable de marcher... Je peux bien essayer de te soutenir car j'ai ramené la luge pour que l'on traîne Lauri. Mais cela nous ralentirait. J'ai ramené de quoi lui administrer les premiers soin, peut-être ainsi pourrais-je vous transporter toute les deux, même au ralentis...
Qu'en penses-tu?

emmène la vite fonnou je vais me débrouiller pour vous rejoindre elle va se refroidir la. emporte la chez nous, demande à la marie de faire du feu, et surtout protège sa tête il ne faut pas trop quelle bouge. demande à marie de faire chauffer de l'eau aussi.

toute deux, elles arrivèrent à glisser laureline sur la luge sans trop la chahuter et fonnou l'emporta.