Buffet de soirée

Robinette n'en avait pas fini de rire cette fois.

- Dame , dame Lisette, si on s'excuse à tour de role de ce ...............quoi déjà?
............................choc..............entre deux ................quoi? Lol .................hein? quoi?...................................oui oui..............oki...............je vous atends.....................je vais attraper un jambonneau...........................pour patienter.................mais un vrai................../me tomba les deux mains posée sur le buffet regardant le maistre queue.............mmmmh vous...........vous..........................j'ai faim.........et figurez-vous j'ai perdu mon justin, et j'aimerai bien avoir quelque chose sous la dent

Robinette apres avoir massacré le maistre queue pour avoir le meilleur jambonneau, rit en voyant revenir lisette et son plateau d'argent

Diantre, où avez vous encore piraté ces sauces?? Ne seriez vous pas une meilleure robinette que moi? je n'ai même pas su détroussé un noble ce soir.......je me fais vieille................

Robinette riait et entraina Lisette dans un coin pour déguster avec elle le trésor qu'elle avait entre les mains...............rhoo je m'étais jurée de ne plus toucher à ça pourtant...vous disiez? m'ennivrer? rhoooooooooooooo coquine

Encore un qui s'en va....songea la belle Stellie.

Elle attrapa une grosse bouteille de calva et s'installa sur un large fauteuil bien confortable, les yeux sur la piste de danse.

La marquise buvait plus que de raison, bien décidé à s'enivrer pour chasser ses démons qui la rongeaient de plus en plus.

Seule comme toujours, malgré sa beauté et son statut, son cœur vide depuis des semaines depuis sa fausse couche cachée aux yeux des villageois. Oui, elle était une comédienne hors pairs, sachant porter le masque de la comédie devant les personnes, sachant rire et s'amuser comme si tout aller bien.

Cela faisait bien des années maintenant qu'elle avait été brisée quand elle était esclave....Une force ? une faiblesse ? allez savoir, mais ce soir c'était différent, elle ne voulait plus...elle ne pouvait plus....Sa souffrance se développait autour de ces gens qui s'amusaient tellement.
Ses yeux étaient secs car il n'y avait plus rien à sortir, il était temps de partir, il était temps de baisser les bras....

Elle serra son verre qui se cassa dans sa main et la coupa fortement, elle regardait les éclats tombaient au sol, sa vision était au ralentit, c'était comme un signal d'enfin partir, la musique de la vie était lointaine, seul le brouhaha de sa douleur était là.

La douce marquise sa belle robe tachée de sang se leva tout en regardant les gouttes de sang qui tombaient, elle sourit à l'assemblée et commença à partir ....

Lisette prenait plaisir à converser avec Robinette lorsque soudain, une odeur intense de sang, atteint la délicatesse de ses narines sensibles. Perturbée par l'odeur, alléchée par son âcreté, Lisette, n'écoutait Robinette, plus que d'une oreille et s'efforçait de localiser le parfum.
Ses yeux cherchaient de droite à gauche, en bas, en haut, et sa vue perçante détecta enfin sa cible.

Par Satan! La Marquise se vide de son sang! Excusez-moi Robinette, je vais lui porter secours!

Sans autre forme de courtoisie, Lisette se rua sur Stellie comme une tique sur le dos d'une chienne.
Lisette dégagea lentement les débris de verre que tenait la marquise dans sa main ensanglantée. Le verre pillé était indigeste, elle le savait!
Et bien Dame, votre maladresse peut vous coûter la vie? Laissez-moi donc vous examiner et regarder la profondeur de votre entaille, c'est pas bien joli regardez!
La marquise regardait son sang maculer sa robe et le sol, et commençait à se diriger vers la sortie. Lisette, ne pu s'y résigner et l'attrapa, pour la porter dans ses bras.
Poussez-vous, poussez-vous, laissez-nous passer, place, mais poussez-vous sacrebleu! La petite Lisette si fluette en étonna plus d'un, à ruer dans les brancards, et à bousculer tout le monde en portant la marquise.
Elle faillit faire tomber l'Orchidée, écrasa les pieds de Robin, pinça au passage les fesses à l'air de Surf (elle perdait jamais le nord celle-là) Elle réussit même à arracher le peu de robe que portait Ariela Phedragor, le tout, sans s'excuser!

Robinette regarda Lisette bouche bée, décidément, ce tio bout de femme était exceptionnelle, elle la regardait prendre en main les secours et d'une efficacité à toutes épreuves.
Son verre à la main, elle se sentit d'un coup ridicule, le déposa et s'avança vers Robin.

- Bon toi ..............toi,je t'aime.........mais........... tu ..........tu..............devrais ramasser cette donzelle qui montre encore ses fesses pour t'attirer...............décidément elles ne savent faire que ça pour attirer l'attention...............je vais voir Stellie si tu me cherches................
S'avançant timidement, elle demanda...
- Lisette, je peux t'aider?..........Marquise?...mais que s'est-il passé ?

Robinette se recula , entrainant Lisette de force, alors non seulement ,elle se foutait de nous "la Marquise", enfin pas vraiment puisque non masqué ils venaient ici faire leur fanfaron. Ils amusaient la galerie avec leur scène à deux écus.

Et cet homme qui se croyait tout permis?

Citation :

avec son tempérament jaloux il s'avança pour contacter quelle étais blessé et personne m'agissait

, ben voyons encore un qui se prend pour un chevalier, qui ne voit rien et fonce tête baissée.
bref Robinette s'en alla en tirant lisette par le fond de son pantalon.

"Laissons ma belle Lisette, c'est le seul homme à qui Marquise peut encore faire croire à......."tiens regarde, elle se vide de son sang et d'un coup sourit pleine dent"................allez viens.....et..rien, je dis plus rien.....je risque d'être mauvaise.............., laissons lui faire semblant d'être amoureuse"Elle qui clame sur les toits etre amoureuse du comte, c'est vraiment................Pfff honteux, entre celles qui feignent de mourir et les autres qui montrent qu'elles n'ont pas de culottes, quel monde de pour attirer l'attention ne serais qu'une minute!et puis....arf ...........je dis plus rien.............

Incroyable! Lisette était soufflée! Elle n'opposa aucune résistance lorsque Robinette la tira à elle, car sans même se parler, elles pensaient toutes deux la même chose! Quel gueux! Quel bande d'affreux comédiens simulateurs! Et cette bougresse qui se la joue mourante pour attirer l'attention! J'y crois pas Robinette, qu'elle manque d'éducation pour une personne de son rang? Quel manque de....de....de...classe!

Lisette essayait de contenir sa râge, elle voyait s'envoler son souper, grugée par une manipulatrice de première qui se jouait d'elle. Comment expliquer à Robinette sa vraie nature? Elle s'était bien prise d'affection pour la mignonnette mais ne voulait pas l'effrayer en lui dévoilant ses projets....

Puis Lisette se resaissit! Enfin! Robinette, laissons ces gens sans éducation se tripoter et se donner en spéctacle! Essayons plutôt de nous frayer un chemin vers des invités plus courtois et plus en joie que ce sombre couple de gougeats!

Robinette ne put retenir un rire, voyant Lisette pestait contre ce couple de gigolo, la tenant toujours par le jupon ou le pantalon , elle l'a pris par la taille et elle l'emmena au bar où elles sifflèrent cul sec un verre.

- Arrrrrghhhhhhhhhh, j'en avais besoin et .........Tu as raison, Lisette, quels gougeats et quel manque de classe, et en plus elle s'affiche haute et fiere de son rang, c'est la mère Macrelle ..........oui...........

Robinette regardait ce beau brin de femme, et se demandait qui pouvait se cacher derrière ce masque........elle avait bien une petite idée.....mais n'était vraiment sure de rien.....
- Je remarque , très chère, que nous avons pas mal de pensées communes, c'est je dirais un bon début pour une belle alliance....qu'en penses-tu? et si je puis me permettre, je suis sure que tu es noble car tu as , je dirais, TOI, une classe d'enfer....même dans tes colères...j'avoue que j'ai un mal fou ce soir à me contrôler de ne pas pester....mais je ne suis qu'une petite gueuse et je ne veux pas faire honte à mon cavalier.......tiens d'ailleurs où est-il le bougre, encore à butiner une fleur sans ses pétales surement

Robinette discutant avec Lisette au bar, picolant aussi cette fois plus que de raison, se retourna vers une jouvencelle qui bullait de la bouche apparemment .

Citation :

- Bons*hips* medames ! Alors comment ce passe la soirée pour vous ? Vous avez trouver cavalier ? Ou peut être étiez vous accompagnez ?

- Bonjour vous, je vois que vous avez retrouvé équilibre , apparemment vous recherchez un cavalier , moi après avoir perdu le mien enfin non, il butine une , je suis ravie d'avoir rencontré cette jolie cavalière que voici. Je vous présente dame Lisette, moi c'est robinette et vous?

courroucé par le manque d'attention de son pseudo cavalier et de cette atmosphère tendu qu elle ressentait au plus profond d'elle même, anck se dirigea droit vers le buffet après avoir traversé le hall sans prêter attention au gens autour d'elle.

s'il vous plaît ...

elle interpella un garçon de service.

un calva bien tassé je vous prie.

une fois servit elle but le liquide ambré cul sec et sentit la chaleur lui revenir d'un coup.

Lisette vidait cul sec son verre et riait à l'allusion que Robinette faisait! Une classe d'ENFER voilà bien le mot qui convient! Rire et gloussement de jouvencelles s'en suivit... Je vous avoue Robinette que je manque un peu de MORDANT ce soir..rires.. puis se tournant en dérision elle posa ses yeux, sur Ariela Phedragor qui se joignait à elles.Plus on est de fous, plus on rit, z'avez bien fait de vous joindre à nous, nous voilà esseulées, ridiculisées, abandonnées....Bien piètre tableau pour une soirée festive Ma belle Robinette que voilà, se fait souffler son abeille qui butine une fleur défraîchie, je perd bêtement l'occasion de m'envoyer un rail de sang chaud, et vous voilà éconduite par un abruti!
Mes Dame buvons à la santé des organisateurs et ne nous laissons pas abattre!

Lisette s'envoyait son énième verre et de sa main libre agrippa la belle momie qui passait à proximité, Hep! Belle Anck-Su-Namun, venez donc vous joindre à notre club! Z'allez pas vous envoyer vo't calva toute seule comme ça? On dirait bien que vous aussi courrez derrière un fantôme?

Robinette souriait, riait même, décidément Lisette savait remontait le moral, elle savait transformer un drame , enfin un aléa malsain de la vie, en rire et lorsqu'elle attrappa la momie, ce fut un fou rire qui fusa.

- Oui dame , calva? une normande? viendez donc au club des femmes esseulées , bafouées et oubliées. Plus on est de folle plus on rit comme dit ma Lisette

reposant son verre, aprés un long frisson du au degrés de l'alcool, anck s'appraitait à en redemander un autre quand elle sentit une brulure intenses sur son bras. elle le retira violement sous le choc et se rendit compte qu il s'agissait d'une jeune demoiselle à l'air mutin. elle eu de suite un flash lui montra la vraie personnalité de la personne en question et son malaise se discipa.

elle avait donc trouvé la raison de son malaise...

Hep! Belle Anck-Su-Namun, venez donc vous joindre à notre club! Z'allez pas vous envoyer vo't calva toute seule comme ça? On dirait bien que vous aussi courrez derrière un fantôme?

- Oui dame , calva? une normande? viendez donc au club des femmes esseulées , bafouées et oubliées. Plus on est de folle plus on rit comme dit ma Lisette

elle les regarda toute deux tour à tour et se dit qu'elle avait raison elle venait elle aussi de subir un affront qu elle n'accepter point...

tournée de calva, garçon.
vous avez raison boire seul ne me plait guerre...

Ze Marmotte arriva à la salle du buffet. Au lieu de se ruer littérallement sur le buffet, elle alla se trouver une chaise libre, puis alla finalement se chosir quelque chose à manger.

Qu'est-ce qu'il y a de bon ici ...

Robinette fut ravie que l'egyptienne se joigne à elles