Sonate au Clair de Lune

Un peu lassée par tant de superficialité, la jeune femme sortit finalement de la sale de bal, elle y retournerait un peu plus tard, pour le moment un peu d'air frais était tout ce dont elle avait envie.

Elle ne s'attarda pas au vestiaire pour prendre sa cape, il faisait assez bon dehors pour que cela ne soit pas nécessaire.

Elle fit quelques pas dans la nuit, la lune était haute et sa brillance n'avait pour concurrence que celle des étoiles, la seule vraie beauté ce soir c'était elle, l'astre d'argent, et toutes ces Dames aussi jolies et aussi appétées soient elles, n'étaient pas en mesure de rivaliser avec elle.

Elle hotta le masque de devant son visage et marcha un peu dans la nuit.
L'herbe était fraîche et gagnait déjà en humidité sous ses pieds nus. Après quelques minutes de promenade dans la nuit elle revint vers la sale de bal, mais avant d'y être tout à fait elle s'arrêta et s'assit contre un muret de pierres sur lequel elle posa son masque, après tout elle ne risquait pas grand chose et si toutefois quelqu'un approchait elle le remettrait.

Elle leva ses prunelles gris-vert vers le ciel, et se replongea dans la contemplation de la lune qui faisait jouer ses reflets délicats sur le visage souriant de la jeune femme, qui, très vite se perdit dans ses pensées...

arrivait dehors avec gadriel, anck fit quelques pas pour s'éloigner de la salle et respirer un peux l'air frais de cette nuit de pleine lune.

levant le nez, elle ferma les yeux pour mieux ressentir la légère brise qui lui caressait les joues. elle respira profondément et rouvrit les yeux.

elle ne put retenir une exclamation de stupeur, en voyant sous ses yeux la lune se voiler d'une brume noir, prenant une forme étrange et un vole de chauve sourit lui leur frôler la tête...

mauvais présage que cela ce qui accentua encore son malaise.

Un bruit de feuilles et de branches se fit soudainement entendre....des grognements inquiétants...l'odeur d'un fauve....

Smurf sortit du buisson sous le balcon et remit son tablier en place....la rillette n'était probablement pas très fraiche et le buisson en avait fait les frais...

Salut les poulettes, alors? on prend l'frais?

Smurf repartit dans la salle du buffet car dehors on se gèle un peu les noix.

Lisette avait suivit le forgeron jusqu'au dehors, lorsque intriguée, elle l'avait vu s'agripper au mollet de la belle Stellie qui sentait si bon le sang frais. Elle avait bien cru qu'il allait la croquer, mais rattrapé par des besoins naturels, l'horrible personnage était allé se soulager dans un bosquet!

Lisette s'envolait, légère, invisible aux yeux des mortels, lorsque tout à coup elle vit non loin du smurffy, l'ange et la belle momie. Drôle de pressentiment, il ne faisait décidément pas bon de rester dehors, il y avait danger! Lisette suivit les conseils du forgeron, après tout c'est vrai qu'on se gelait les noix dehors!

Marge était sorti et pendant qu'elle tapait ce qui lui venait sous la main pour se défouler, elle vu un beau mal en train de s'adresser aux dames présentes.

Salut les poulettes, alors? on prend l'frais?

Oh quel malappris celui-la, on dirait mon Homer. Oh mon Homer... de toute façon il est perdu maintenant, mieux vaut que je me rapproches de quelqu'un d'aussi bien....

Se rapprochant, Marge commençait à se sentir frémissante

B..Bon..Bonsoir... Houhou, houhou.... Moi c'est euh... Marge

anck trop légérement vêtu, commença à grelotter. la faisant revenir à la réalité, gabriel à ses coté été sans réactions.

d'autres personne allé et venait une drole de petite femme jaune au cheveux bleu viens les saluer elle lui répondit.

bonsoir, moi s'est anck-su-namun, je vois que comme moi vous grelottez, il ne fait pas chaud dans se pays.
gabriel me feriez vous l'honneur d'une danses pour nous réchauffer ?

Elle n'arrivait pas à ne plus penser à ça .... Elle prit son masque, le réajusta devant ses yeux rougis et retourna au vestiaire récupérer sa cape. Elle n'avait rien à faire ici... Il était plus que temps pour elle de rentrer...

Ze Marmotte vint dehors avec son protecteur, qui l'aida gentillement à s'installer. Elle leva le nez, vers les étoiles, et balançait doucement ses pieds. Puis elle tourna la tête, et posa un baiser délicat sur la joue d'Homer.
Elle lui sourit.

La nuit est vraiment belle, ce soir. Les étoiles sont des notres. Le ciel est bien plus existant lorsqu'il est parsemé d'étoiles, plutot que ces sombres nuages qui les cachent ...

Homer rougit sous le baiser de Marmotte..... Mais que lui arrivait-il ? Quel est donc ce trouble qui l'envahit ?

Le scintillement des étoiles n'est rien par rapport à votre beauté ma ch.....ère. Surtout quand celles ci se reflètent dans vos yeux

Tout en disant cela, il lui prit la main et la tint dans la sienne

Ils se regardèrent longtemps dans les yeux, ce moment lui parut indéterminable, et si rapide à la fois. Les yeux d'Homer étaient si beaux, si expressifs. Il avait le visage délicat, il avait des mains douces. Ze Marmotte ferma les yeux durant une poignée de secondes, et lorsqu'elle les rouvrit, Homer lui souriait.
Elle réfléchissait aux paroles qu'il lui avait dites. Elle prit leurs mains entremêlées, et les joigna à ses lèvres.

Et bien si je brille ce soir, ce n'est que pour vous ..

Marge venait de sortir de la salle des fêtes, triste, vidée et sans espoir de revoir un jour l'homme de sa vie. Elle releva doucement la tête pour voir quel chemin prendre, et après un regard à droite, puis à gauche, elle commença à s'avancer quand elle entendit une voix qu'elle reconnaitrait parmi dix mille autres.

Son Homer était là et contait fleurette à sa cavalière. Entendre ce genre de paroles, qui lui étaient habituellement réservées de la part de son Homer était la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Marge éclata en sanglots et s'assit bras croisés sur les marches de la salle des fêtes.

Après un long moment de tergiversation, elle se dit que si son Homer était avec une autre ce soir, c'est que c'était bien de sa faute à elle, qu'elle ne savait le combler pleinement ou que le fait d'avoir les enfants le pesait. Elle prit son courage à deux mains et alla en la direction des dires de son homme.

Une fois arrivée devant celui-ci, elle le regarda tristement, ce qui eut pour effet de voir les visages de son homme et sa cavalière se tourner vers elle. Elle ne regardait que lui et d'une voix tremblante de larmes s'adressa à lui.

Ho...hoooomer *snif*....*snif*..... Viens avec *snif* moi. Rentrons à la maison *snif* Je t'aime plus que tout mon Homer *snif* Je ne pourrais jamais vivre sans toi *snif* Je veux qu'on parte tous les deux, *snif* comme on est venus. *snif* Je t'aime !

Elle le regarda avec son air suppliant, attendant la réaction de celui-ci.

Homer était si bien en cet instant, quand subitement, Marge fit son apparition devant eux.... en pleurs..... Elle le suppliait de venir avec elle à la maison. Il regarda Marmotte, regarda Marge, puis regarda à nouveau Marmotte et à nouveau Marge. Il ne savait que faire.... il resta là, machoire décrochée, sans réaction. Au bout d'un moment qui parut une éternité, il réalisa qu'il avait fait souffrir l'amour de sa vie et qu'il fallait qu'il répare ça au plus vite.
Il se leva après un dernier regard vers Marmotte et s'avança vers Marge. Il tendit la main et lui caressa la joue, effaça ses larmes, lui fit un grand sourire avant de l'embrasser tendrement.

Je t'aime Marge, tu es l'amour de ma vie. Comment ai-je pu te faire souffrir ? Je te prie de bien vouloir me pardonner.

Sans attendre la réponse de son aimée, il l'entraîna un peu plus à l'écart, derrière une haie de buisson.....

Ze Marmotte se sentit un peu bête sur le moment, mais sourit. Comme ils étaient beaux, tous les deux ... Et puis faire l'object de jalousie était assez bizarre ... Elle savait que c'était un peu le but, mais elle ne put s'empêcher d'avoir un pincement au coeur.
Elle se leva de son banc, puis se rassit.
Elle repensa à beaucoup de choses.
Puis elle se releva, et rentra à l'intérieur, elle commençait à avoir froid.

grelottante anck attendait la réponses de son cavalier qui semblait s'être endormit debout.
décidement ce dit elle drôle de soirée. elle décida donc de ne plus attendre. un peux déçus elle se tourna vers lui.

messire puisque l'air faire de cette nuit semble vous convenir, je vous laisse en profiter. je ne suis point venir prendre mort en ce lieu mais faire la fête en galante compagnie.

puis s'éloignant.

c'est vraiment une drôle de soirée, je me demande ce qu'elle me réserve encore de surprise.

elle arriva enfin devant la porte et entra dans le hall de la salle des fêtes en se frictionnant ses frêle bras dénudés.