[rp] Un voyage, Une mission, Un retour.

La fatigue du voyage était bien marquée dans leurs chairs, et la résistance de Fonnou avait ses limites.

Alors qu'Ialo acceptait le verre qu'elle lui offrait, et venait s'installer près d'elle, elle ne put résister à la tentation de poser sa tête contre l'épaule réconfortante de son ami. Au moins, se disait-elle, cette épaule serait toujours sienne quand elle en aurait besoin. C'était à la fois étrange et bouleversant, d'être si proche et si loin à la fois dans les bras d'un homme, surtout les siens. Cette curieuse situation la laissa sans voix, et elle était bien contente qu'il l'autorisa à ce moment d'affection.

Elle ne savait lequel des deux avait finalement prit la parole, et ils revinrent un moment sur la soirée qu'ils venaient de passer. Fonnou remercia une fois de plus Ialo pour cette rencontre et ils discutèrent aussi du chemin qu'il leur restait à parcourir.

Puis ils se turent à nouveau. Elle ne savait trop que penser... la tête continuait de lui tourner, mais était-ce seulement du à la fatigue et aux boissons ingurgitées? Elle n'aurait su le dire. Toujours est-il que toutes ces attentions qui lui étaient portées lui procuraient un réel plaisir. Elle aurait pu, elle aurait du d'ailleurs, être bercée toute sa vie ainsi, et tant pis s'il ne s'agissait que d'illusions, elle les aurait préservé comme cela, leur apportant assez de chaleur pour qu'elles la réchauffent à leur tour, les chérissant dans un souvenir impérissable...

Elle repensa à tout cela, toutes ces illusions qu'elle avait eu, et dont elle savait se contenter d'ordinaire. Son mariage en faisait partie, et c'était d'ailleurs celle qu'elle chérissait le plus. Mais aujourd'hui c'était différent, elle voulait plus encore. Trouver le bonheur avec l'homme qu'elle méritait d'avoir et qui n'aurait alors d'yeux que pour elle... Oui, était-ce une chimère, où bien la chance finirait-elle enfin par lui sourire?

Loin derrière était maintenant le temps de l'insouciance, la triste réalité des mois passés l'avaient fait changer, se durcir, elle n'était plus la même qu'avant et aspirait avant tout au bonheur, elle en avait été inondée toute la soirée, grâce à ses amis, et ne voulait plus se défaire de cette douce sensation. Elle pensa à ses amis, eux qui étaient désormais les plus précieux, et venait en tête Ialo, qui méritait amplement l'attachement qu'elle lui portait.

La peur de le perdre lui aussi, comme elle avait perdu le reste, lui fit saisir entre ses doigts un morceau de sa chemise... Mais elle dormait déjà, depuis un moment sans doute, aussi ne se rendit-elle pas compte qu'il l'enlaçait tendrement et l'apportait à son lit. Lorsque l'étoffe lui échappa des mains, elle eut l'impression que la branche qu'on lui tendait venait de rompre, la douleur lui rappela combien elle avait besoin d'une présence à ses côtés pour surmonter cette épreuve, aussi lâcha-t-elle un faible :

...reste... je ne veux pas rester seule...

Les mots étaient sortis malgré elle, puisqu'elle dormait toujours à poings fermés, mais elle ne voulait pas voir le flot des sentiments qui l'habitaient l'emporter sur des plaines désertées, au moins avec une présence à ses côtés sa nuit serait-elle douce enfin...

Ialo venait de mettre son amie au lit, lorsqu'au moment ou il allait quitter son chevet, Fonnou pourtant totalement endormit bafouilla quelque parole :

...reste... je ne veux pas rester seule...

Elle demandait de rester au près d'elle pour la nuit. Ialo ne savait comment réagir à cette surprenante demande, mais il lui répondit doucement :

Si tu veux Fonnou, je reste à tes côtés.

Il était vrai que les semaines passées avec elle les avait fait beaucoup se rapprocher l'un de l'autre. Mais il n'était que des amis, Fonnou était marié à Papes, et...
Mais il ne voulait pas la laisser seul, si fatiguée et fragile qu'elle était à se moment, il se devait de rester et il en avait l'envie ...

Ne pouvant décemment pas s'allonger sur le lit au près de Fonnou. Ialo rapprocha un des fauteuils du lit et s'installa bien confortablement dedans, se couvrant de la couverture restante.
Regardant Fonnou dormir, il lui prit la main pour quelle reste calme en le sachant à ses côtés. Pendant un long moment il resta ainsi, avant de lui aussi s'endormir. Sa tête reposant sur le côté de Fonnou à même le lit.

La nuit fût longue et calme, doux deux dormir profondément l'un près de l'autre, lorsque le soleil pointa le bout de son nez au travers du vitrage de la fenêtre.

Les rayons de soleil chatouillèrent d'abord les yeux de Fonnou, puis ce fût le chant des oiseaux qui lui parvint aux oreilles.

Elle avait merveilleusement bien dormi et, tandis qu'elle ouvrait les yeux, elle se trouva nez à nez avec Ialo. D'abord surprise, elle sourit de voir qu'il avait passé la nuit à son chevet. Ne voulant pas le réveiller, elle sortit du lit et se prépara rapidement, elle tira un peu les rideaux afin que la lueur du petit matin ne le réveilla point.

Marchant sur la pointe des pieds elle descendit au réfectoire et commanda le petit déjeuner au tavernier. Elle lui demanda de venir le porter à sa chambre et après lui avoir donner ses pièces, remonta tranquillement.
Bientôt l'aubergiste frappa à la porte en apportant un plateau bien rempli.

Elle le posa sur le lit, en pensant que la bonne odeur mettrait de bonne humeur son ami. Profitant de cet instant, elle remit une bûche dans la cheminée. Se retournant, elle vit que son plan avait fonctionné, Ialo réveillé regardait le plateau avec appétit. S'installant sur le lit, ils mangèrent tranquillement. Après quoi, Ialo regagna sa chambre pour se préparer et plier ses affaires, et Fonnou en fit de même.

Ils avaient donné rendez-vous la veille à Nefi et sa fille afin que tous purent prendre la route vers Cambrai.

Ialo sentit une bonne odeur venir chatouiller ses narines, il n'avait pas trop envie de se réveille, restant dans son rêve de sommeiller auprès de sa belle, mais la faim fût la plus forte et il ouvrit les yeux.

Il eu l'agréable surprise de voir un plateau de bonne chose pour le petit déjeuner. Se tournant vers Fonnou, il la remerciât de cette belle attention.

Roh merci Fonfon, il ne fallait pas ... Mais il est vrai que j'ai grande faim. Aller vient t'assoir avec moi, je ne vais pas manger seul.

Ne se fessant pas prier, Founou le rejoingna sur le lit et ils s'installèrent tous les deux pour prendre le temps de déguster le plateau tout entier. Ialo était heureux, là assit en face d'elle, que demander de plus ... ?

Déposant un baiser sur la joue de Fonnou pour la remercier, Ialo une fois le repas fini, prit le plateau et se proposa de le rendre en bas ! Avant de sortir de la chambre, il lui donna rendez-vous dans 30 min en bas pour rejoindre Néfi et sa fille pour partir vers Cambrai.

Le plateau rendu, Ialo s'affaira dans sa chambre pour ranger dans son baluchon ses affaires. Il enleva ses beaux habits qu'il ne voulait pas abimer pendant le voyage. Après une courte toilette et un léger nettoyage de ses vêtements, Ialo remit ses fripes de voyage. Il n'était pas aussi beau qu'hier soir, mais il restait belle homme quand même se dit-il.

Attrapant son baluchon, Ialo sortit de sa chambre et alla attendre Fonnou en bas, près du bar.

Lauri était fin prête pour rentrer chez elle, la petite avait refait dix fois au moins le tour de la demeure de sa tante pour être sur de ne rien oublier...

Elle était excité à l'idée de retrouvé cambrai et tout le monde cela faisait quelques semaines maintenant qu'elle était partie... Lauri n'avait qu'une envie retrouvé ses petites habitudes, les bétises avec tati maé, le champipépére avec qui elle aimé chahuter, tonton ent avec qui elle aimé s'aventurer dans le jaccuzzi pour des histoires plus délirantes les unes que les autres, son parrain d'amour son inspecteur de marraine, tonton tateur, tonton neid, yoyo abbyvilaine et nutela pas belle, jumy, papi borgne enfin tout le monde quoi...

La petite était déjà devant la porte prète à partir sautant partout de bonheur...

Maman quand est ce qu'on y va ???
Maman on rentre quand ???

Maman on y va je veux rentrer...

Lauri n'arrête pas de réclamer à rentrer soulant quelque peu sa mère tellement l'envie et la joie était grande en elle...

Une fois la chambrée remise en ordre, Fonnou descendit à l'accueil de l'auberge pour y retrouver Ialo.

Elle sentait que la journée à venir allait être des plus agréables... Revoir un peu de monde lui avait fait du bien, pour une fois depuis longtemps, elle avait les meilleures raison du monde d'être souriante, et sans avoir à se forcer pour donner le change.

Ils sortirent dehors et attendirent sur la grande place que Nefi et Lauri arrivent. Fonnou en profita pour regarder les petites animations de Noël se mettre en place dans la ville de Dieppe. Telle une enfant elle s'émerveillait de tout ce qu'elle voyait, décidément oui, cette journée s'annonçait bien!

réveillait par un rayon de soleil filtrant à travers les rideaux, nefi s'étira puis réveilla doucement sa fille qui dormait encore prés d'elle sous le gros édredon en duvet d'oie.
la petite ne tarda pas à se lever, l'idée de repartir ce jour et de retrouver cambrai lui donner un dynamisme encore plus fort que d'ordinaire et ce n'est pas peux dire. elles prirent ensemble un petit déjeuner copieux que kataille leur avait gentillement préparé puis se réparèrent rassemblant leur effets dans deux baluchons ainsi que quelques victuailles pour la route. la petite sautait partout ne contenant plus son impatience ce qui commençait à exaspérer sa mère qui tentait de faire au plus vite et surtout échanger quelques dernier moment avec sa soeur qu elle ne voyait pas si souvent.

enfin prête elles prirent le chemin de la grande place pour rejoindre leur amis qui les attendaient pour prendre la route.

Ayant finit de se préparer, Ialo avait rejoint Fonnou devans l'auberge et ils c'étaient tous deux diriger vers le lieu de rendez-vous donné à Néfi la veille au soir.

Arrivant sur la grande place de Dieppe, Ialo observa les aller et venu des villageois par ce froid glacial en cette belle matinée hivernale. Les fêtes de Noël se mettaient ici aussi en place, tout doucement, au ralentie comme la nature à cette époque.

Néfi n'arrivant pas, Ialo prit le bras de Fonfon et s'engagea dans une allée du marcher pour regarder de plus près les étales mises en place. Après avoir fait un tour rapide de la place, Ialo aperçu Néfi et Laureline qui arrivaient par la grande rue vers le centre de la place.

Ialo montra à Fonnou en direction de Néfi, cette dernière sourit et accéléra le pas pour aller à leur rencontre.
Se retrouvant tous là, échangeant les politesses d'usages, ils prirent tous la route en direction de Bertincourt au Nord de Dieppe.

Le cheminement jusqu'à Bertincourt parût à la fois court et interminable pour Fonnou. Elle avait une telle hâte de retrouver le sol artésien qu'elle sautillait partout tant et si bien qu'à la fin du trajet sa jolie robe claire était maculée de boue, et l'état de ses bottes faisait peine à voir.

Enfin les remparts de Bertincourt étaient en vue, et cela lui mit du baume au coeur. Se tournant vers Laureline, elle lui demanda, souriante :

Ca te plairait de faire la course avec moi jusqu'aux portes de la ville?

Elle posa ensuite un regard vers Nefi en quête d'approbation et espérait que la petite serait d'accord.

ils avaient enfin pris la route vers l'artois tous heureux de fouler à nouveau le sol bien aimé. fonnou plus excité que jamais après une si longue absence ne tenait plus en place et fini en voyant le rempart de bertincourt par proposer une course jusqu'au porte de la ville à laureline. elle chercha un instant l'approbation de nefi d'un regard presque implorant. d'un sourire elle acquissa et tendit la main vers laureline pour la débarrasser de son petit baluchon

donne moi ceci tu seras plus à ton aise pour battre tatie fonnou Very Happy

Toute la petite bande avait enfin pris la route pour le sol artésien, les heures passèrent la route fut longue mais nullement infatigable, du moins pour tati fonfon et lauri qui n'avait qu'une hâte rentrer...

Toutes deux aussi boueuse l'une que l'autre quoi que vue la petite taille de Lauri celle-ci en avait des pieds jusqu'à la tête, mais rien ne pourrait les arrêter même pas des brigands, quand elles aperçurent les remparts et les portes de la ville, un bonheur joyeux se lisait sur leur visages alors la plus rien ne pourrait vraiment plus les arrêter...

Ca te plairait de faire la course avec moi jusqu'aux portes de la ville?

Oh !!! oui tati fonfon... Ca me plairai même beaucoup...

Son regard se dirigea ensuite vers sa mère qui sans même qu'on le lui demande approuva l'idée en débarrassant Lauri de son baluchon...

donne moi ceci tu seras plus à ton aise pour battre tatie fonnou

Merci maman t'es super...

Prete tati fonfon...

A peine la phrase fini que Laureline était déjà parti essayant de courir le plus vite possible...

Fonnou se mit à rire devant l'empressement de la fillette et après lui avoir laissé une petite avance elle s'élança à son tour, éclatant de rires.

Elle rattrapa Lauri, et continua la course à son niveau, lui lançant des regards complices. Lauri avait de bonnes jambes pour son age, et une volonté de fer. Elle reconnaissait bien là des capacité héréditaires.

Continuant la course, Fonnou s'amusait à distancer de quelques foulées la petite et ralentissait afin que celle-ci put prendre la tête à son tour. Ce petit jeu dura ainsi jusqu'à l'arrivée des remparts ou Fonnou, ne faignant qu'à moitié l'épuisement laissa la jeune fille l'emporter sur elle.

Haletante, elle s'adossa aux murailles et se mit à rire, trop heureuse de cette folle cavalcade. Elle lança un regard à Lauri et lui dit :

Tu en as de bonnes jambes, dis donc! Tu dois pouvoir en faire des farces si tu prends la fuite aussi vite!

La petite courait de toute sa puissance se laissant distancer par moment quand même par fonfon, mais rien n'y ferait Lauri gagnerai quoi qu'il en coute fois d'elle même c'était une battante et surtout elle n'aimait pas perdre...

Juste devant les remparts aux portes de la ville Lauri pris une dernière très grande accélération pour gagner...

La petite arriva la première devant la muraille....

J'ai gagnée... Je suis la meilleure... Je suis trop forte...

Lauri sautait partout contente d'avoir gagné Elle fit son plus beau sourire de fierté a tati fonfon...

Tu en as de bonnes jambes, dis donc! Tu dois pouvoir en faire des farces si tu prends la fuite aussi vite!

Oui c'est bien vrai ça tati fonfon, je suis la meilleure, j'excelle dans ce domaine...

Bon faut qui se dépêche tonton ialo et maman parce que ça ma donné soif cette course...

La petite les chercha du regard en plus il fallait qu'elle dise à sa maman qu'elle avait gagné contre tati...

Ialo était lui aussi content de retrouver le sol qui l'avait vu naître, mais il trainait cependant la patte, redoutant par avance son retour à Cambrai...

Étant une peu retard sur les filles, qui avaient forcée le pas à la vue de des remparts de Bertincourt, Ialo chargé de bagage marchait d'un pas lourd sur le sol boueux du chemin, essayant à chaque pas de ne pas tomber.
Il avait voulu faire plaisir à Fonnou en emportant tout son attirail depuis Orléans, et les arrêt successif dans les villes d'Alençonnais et de Normandie avaient encore alourdi la charge de se paquetage.

Voyant au loin que La gamine et Fonnou avaient fait la course jusqu'aux remparts, Ialo accélérât un peu le pas, et rejoignit Néfi au moment ou celle-ci aller faire une halte devant les portes ouvertes de la cité.

Ialo étant si fatigué qu'il ne trouva pas la force de s'arrêter au niveau de ses amies, et continua sa route tout droit vers l'auberge la plus proche.

Tandis que Lauri et Fonnou s'impatientaient de l'arrivée du reste de leur petite troupe, elle mirent à profit ces quelques instants pour reprendre haleine. Le froid leur renvoyait un écran de fumée opaque lorsqu'elles expiraient profondément, mais la course leur avait permis de se réchauffer, aussi l'attente ne se montra-t-elle pas trop désagréable.

Lorsqu'elles aperçurent enfin Nefi et Ialo, Fonnou fût frappée par sa bétise. N'ayant vu que son propre intérêt sous le coup de l'émotion de revoir enfin son sol béni, elle n'avait pas demandé une seule fois son avis à son ami et l'avait laissé en plan avec toutes ses affaires. Mortifiée de s'être conduite avec si peu de considération, elle voulu prendre les devants et esquissa quelques pas pour le soulager de ses effets personnels, avant de se raviser pour ne pas laisser non plus la petite Lauri toute seule.

Aussi fût-elle découragée lorsqu'ils les rejoignirent et qu'Ialo passa son chemin, pâle figure fantomatique, sans même leur accorder un regard ou un mot. Cette attitude lui fit ressentir une étrange vague de culpabilité des plus désagréables. Maintenant que Nefi était aux côtés de sa fille, Fonnou fit quelques foulées pour rattraper Ialo et lui demander qu'il lui redonna ce qu'elle pouvait porter.

Arrivant en vu de l'auberge de sa Mère, Ialo entendit une voix lui courir après. C'était Fonnou qui le rattrapait pour lui demander de lui rendre ce qu'elle pouvait porter et s'excuser de lui faire porter seul tout cet attirail.
Ialo lui sourit et lui dit :

Trop trad, nous sommes arrivé.

De cette réponse, Fonnou paraissait contrarier et fessait presque la moue.
Mais Ialo ne la regarder pas, il était bien trop fatigué pour cela. La monté de la colline avait été très éprouvant pour lui. Devant l'auberge de Zaza, il posa son fardeau et entra espérant y trouver chaleur et réconfort.

Se retournant en passant la porte, il regarda son amie boudeuse.

Bas alors tu viens !? Je ne vais quand même pas te porter à l'intérieur ?

Ialo rentra laissa la porte entrouverte pour elle.

Fonnou reçut la réplique comme un coup de poing en plein ventre. Elle resta hébétée, incapable de dire ou faire quoi que ce soit sous l'afflux des sentiments que cette simple phrase lui avait procuré. Elle se sentait à la fois coupable, honteuse, déçue, triste aussi.

Bien que désolée elle n'osa pas faire le moindre commentaire de peur de subir à nouveau cette satanée douche glacée. Grise, elle ravala ses excuses, et quand enfin il lui adressa la parole a nouveau elle sursauta sous l'effet de surprise. Elle le regarda avec un air proche du cocker et, détournant le regard répondit, évasive :

Rentre donc au chaud, je vais attendre que Nefi et Lauri arrivent.

N'ayant pas entendu les parole de son amie avant de rentrée. Ialo s'installa au comptoir et commanda 3 bières et un lait pomme chaud.
Ialo ne voyant toujours pas rentrée Fonnou, Laury et Néfi s'inquiéta quelque peu. Il demanda à l'aubergiste de préparer une table et 4 couverts, et sortit de l'édifice pour voir ce qu'elles fessaient.

Il vu Fonnou toujours en train de bouder, attendant Néfi et Laury qui arrivaient des remparts.
Celles-ci marcher tranquillement, flânant de vitrine en vitrine, admirant les préparatifs et les décorations de noël.

Bah alors, Fonfon tu boudes toujours ? Tu va prendre froid à rester comme un piquet ici. Rentre donc te mettre au chaud, j'ai réservé une table. Je vais aller cherche Néfi et la gamine.

ils étaient presque arrivée les filles devant les remparts attendaient aprés leur courses folle nefi les rejoignit bien vite tandit que ialo soufflait péniblement derrière chargé comme une mûle, il ne prit d'ailleurs pas la peine de les attendre parti dans l'élan il poursuivit son chemin en direction de l'auberge. fonnou le suivit visiblement prise d'une confusion subit qui avait chassé de son regard la joie de leur cavalcade.

se tournant vers sa fille nefi lui fit un grand sourire lui tendant sa main libre. elles prirent la direction de la porte pénétrant dans l'enceinte des remparts. et marchant tranquillement pendant que laureline excité comme une puce lui racontait ses dernières prouesses...

Patientant dans le froid, et ruminant encore ce qu'il venait de se passer, Fonnou guettait encore l'arrivée de Nefi et de sa fille comme elle l'avait annoncé. Dos tourné à la porte elle se retourna quand elle entendit Ialo la héler.

Bah alors, Fonfon tu boudes toujours ? Tu va prendre froid à rester comme un piquet ici. Rentre donc te mettre au chaud, j'ai réservé une table. Je vais aller chercher Néfi et la gamine.

D'un ton peu-être un peu plus bourru qu'elle n'aurait voulu elle répliqua :

Premièrement je tiens à ce qu'il n'y a pas le moindre malentendu, je ne boude pas! Et puis je crois qu'il ne sera pas nécessaire que tu ailles à la rencontre des filles, elles sont en vue droit devant.

Elle lui indiqua les silhouettes lointaines de la mère et sa fille. Dans quelques minutes elles seraient là. Tournant les talons, Fonnou rentra dans la taverne, laissant cette fois Ialo sur le pas de la porte. S'installant à la table réservée, elle resta là, visage fermé vers ses pensées.

Depuis peu de temps elle prenait la mouche plus facilement que jamais. Plus les jours passaient, plus elle était malade à l'idée de rentrer à Cambrai... où plutôt chez elle... Cette question l'habitait souvent; était-elle déjà mise à la porte de sa propre maisonnée? Ou serait-ce lui qui aurait déserté les lieux? Dans les deux cas, elle ne connaissait toujours pas son point de chute et cela lui pesait plus que tout.

La crainte, l'appréhension, la colère, la rendaient à fleur de peau et elle le déplorait grandement car, plus que jamais, cela altérait sa bonne humeur et elle avait trop besoin de soutient en ce moment pour se permettre de se comporter comme une mégère avec ses amis. Aussi se promit-elle, dès qu'elle en aurait l'occasion, de s'excuser auprès d'Ialo.

A son appel, Fonnou se retourna vers lui et répondit sèchement :

Premièrement je tiens à ce qu'il n'y a pas le moindre malentendu, je ne boude pas! Et puis je crois qu'il ne sera pas nécessaire que tu ailles à la rencontre des filles, elles sont en vue droit devant.

Ialo n'avait voulu être blessant avec sa phrase, il aimait simplement taquiner ses amies. Mais il ne s'attendait pas à se faire répondre de la sorte par une amie qu'il aimait beaucoup, ceci le rendit triste !

Pris à cœur par cette phrase cinglante, il tournant la tête pour voir en direction qu'indiquait Fonnou, Ialo apperçu Néfi et sa fille. Se retournant vers elle pour acquiescer ses dires, il n'eut même pas le temps de formuler un début de phrase, que Fonnou entrait déjà dans l'auberge.

Ialo dépité, alla néanmoins au devant de Néfi et Laury à qui il fessait de grands signes pour qu'elles le voient et aussi se réchauffer car il n'avait pas prit son gros manteau pour appeler Fonfon dehors. Et par ce froid glaciale, il ne voulait pas rester dehors trop longtemps, c'était risquer de se voir garder la couche pendant plusieurs jours.

Arrivant à hauteur de Néfi, Ialo lui demanda de se hâter :

A Néfi, vous voila enfin, nous sommes déjà attablé avec Fonnou dans la taverne de Maman. Nous vous attendons !
Excuse moi aussi de ne pas vous avoir attendu, mais chargé comme j'étais, je ne pensais pas pouvoir repartir après une halte si brève fût-elle. J'ai filé tout droit.

Néfi voyant Ialo peu couvert accepta l'invitation quelque peu forcée de son ami et tous trois forcèrent le pas pour vite se mettre à l'abri de se froid. L'auberge n'étant pas loin, ce ne fût pas bien long.

Arrivant à la porte, Ialo l'ouvrit pour faire entrée les dames, car même frigorifié il n'avait rien perdu de sa galanterie. Entrant derrière elles, Ialo indiqua à Néfi leur table et celle-ci y dirigea la petite et elle s'installèrent toutes deux près de Fonnou qui ronchonnait toujours.

Ialo se dirigea lui vers le comptoir et demanda quelque chose à la serveuse, qui avait un fort jolie popotin. Quelques minutes plus tard, celle-ci arriva avec ce qu'il lui avait demandé. Emportant la chose vers sa table en prenant soin de la cacher à ses invitées, Ialo arriva droit debout au près d'elles. Toutes les trois le dévisagèrent, et Ialo de son plus beau sourire offrit à ses amis, une belle grosse boule de Noël, celle-ci était en chocolat enfermé dans un beau papier finement décoré. Néfi en avait une vert d'eau comme ses yeux, Laury une rouge pomme qu'elle adorait, et Fonnou une couleur miel, déposé sur un lit de pain d'épice.

Tenait mes amies, pour me faire pardonner

Sans plus de mots, Ialo s'assit près de Fonnou et le repas commença.

Une fois ses réflexions terminées, Fonnou se rendit compte que leurs affaires étaient encore entassées pêle-mêle auprès de la table. Se levant et vérifiant par la fenêtre qu'elle avait encore un peu de temps avant l'arrivée des voyageurs, Fonnou demanda à la tavernière où ils devaient être installés pour la nuit. Sitôt la réponse enregistrée, elle demanda de l'aide à un costaud qui se trouvait là, non sans lui adresser un sourire angélique pour qu'il accepta sans broncher, et ensemble, ils déposèrent l'attirail dans la première chambre trouvée, le tri pourrait se faire ultérieurement.

Satisfaite du travail accompli, elle retourna à table où elle se rendit compte avec mécontentement qu'Ialo n'était toujours pas rentré. Se doutant qu'il arriverait désormais avec Nefi et Lauri, ses excuses devraient attendre un moment car elle se sentait déjà assez mal à l'aise pour avoir à le faire en public.

Finalement la porte s'ouvrit sur ses trois compagnons et Ialo fit un crochet par le comptoir, laissant ainsi à Nefi et Lauri, le temps de s'installer. Fonnou les accueillit en leur demandant si leurs flâneries s'étaient montrées intéressantes. Finalement il les rejoignit bien vite, dissimulant quelque chose dans son dos. Portant le regard vers lui car il ne s'asseyait toujours pas, le jeune homme leur servit un beau sourire accompagné de présents.

Tenez mes amies, pour me faire pardonner.

La phrase traina en longueur dans la tête de Fonnou un moment avant qu'elle pu réagir comme il se devait. Le remerciant timidement, elle l'ouvrit, sans abîmer le papier, pour découvrir une boule de chocolat, ainsi que du pain d'épice. Se régalant à l'avance de toutes ces bonnes choses, elle replaça sommairement le papier et réserva le tout pour plus tard. S'installant autours de la table, les voyageurs trinquèrent à leur retour en Artois avec les verres déjà présents. Fonnou rigola enfin en voyant la mine de Lauri, ornée d'une belle moustache lactée.

Lauri prit la main de sa maman puis toutes deux entrèrent dans l'enceinte de Bertincourt franchissant les portes des remparts, Laureline surexcité sauté partout comme une petite puce heureuse de raconté ses exploits et sa victoire contre tati fonfon à la course... Une fois son histoire raconté Lauri se calma un peu et elle senti la fatigue l'envahir le chemin avait était long mais le but atteint... Passant devant Ialo elle entra et aperçu fonnou attablé une moue légèrement vexé... Elle s'installa en face d'elle quand ialo arriva avec trois grosse boule...

Tenez mes amies, pour me faire pardonner.

J'suis pas ton amie du moins pas tant que tu continuera à m'appeler la gamine j'aime pas tonton quand tu m'appelle comme ça...

Je suis pas une gamine...

Et pis en plus t'as vexé tati alors un pouet...

La petite tira la langue à ialo et poussa la boule en papier, puis elle bu cul sex son verre de lait, la course lui ayant donné soif... Relevant le bout de son nez pour regarder ce que les boules contenaient quand sa tati déballa la sienne, sa tête eue pour effet de faire rire l'assemblée à boire son verre comme elle l'avait fait Lauri avait de belle moustache de dessiné sur le visage...

Ben... Quoi pourquoi que vous rigolé tous ??? Qu'est ce que j'ai fait encore ???

elles remontaient tranquillement la rue vers l'auberge, la fatigue ralentissait les pas et elles discutaient tranquillement toute deux de la course de la petite de leur chemin encore à parcourir des amis à voir à bertincourt. levant le nez elles virent ialo les attendre sur le pas de la porte et nefi leva un sourcil qu'elle idée d'attendre ainsi dans le froid se dit elle puis elle pressa le pas manquerait plus qu il attrape la mort en chemise par ce froid.

hâtons nous chaton tonton ialo s'impatiente dirait on !!

elles arrivèrent enfin et entrèrent à la suite de ialo qui leur montra leur table ou fonnou déjà installé afficher une moue boudeuse.

étrange que l'attitude de ses deux la, qu'es qu'il leurs arrive...

ialo l'interrompit dans sa réflexion en déposant une belle boule emballé dans un papier vert clair, elle sourit à la vu de la couleur choisit et l'ouvrit délicatement pour découvrir une boule de chocolat. elle avait entendu parler de cet aliment réputé pour son raffinement mais n'avait encore jamais eu la chance d'en goûter il faut dire que c'était une choses rare venue de pays lointain que les aventuriers partaient explorer des mois durant au périls de leur vie.

merci ialo, quel charmante attention c'est un mets fort rare...

elle se leva et déposa un bisous sur sa joue. puis entendit sa fille répliquer. se tournant vers elle, elle lui fit les gros yeux.

laureline les histoire de grande personne ne te regarde pas ialo ta fait un cadeau remercie le au lieu de faire ta mauvaise tête et excuse toi en prime.

la petite avait déjà plongé le nez dans son lait chaud quand elle reposa le verre tous la regardèrent et rirent de bon coeur face à sa frimousse moustachu.

laureline les histoire de grande personne ne te regarde pas ialo ta fait un cadeau remercie le au lieu de faire ta mauvaise tête et excuse toi en prime.

Arrêtez de rire vous êtes pas gentil...

Et pis j'ai rien dit maman... Je me fait gronder et lui il a tout les droits c'est trop injuste...

J'aime pas quand il m'appelle la gamine...

A peine sa dernière phrase terminé que la petite se glissa sous la table se mettant à bouder... Les genoux plier et la tête enfouie dedans, elle ruminer en silence limite les larmes aux yeux de cet être fait gronder pour avoir dit ce qu'elle n'aimait pas...

La fatigue y étant pour beaucoup lauri prenait la mouche pour un rien...