[rp] Un voyage, Une mission, Un retour.

Ialo les laissa la sans plus d'explication après les avoir saluée et sans même attendre de réponse, Laureline regarda en direction de la porte avec deux grands yeux écarquillés...

Ben il manque po d'air tonton...

Groumph...

Lauri furieuse pris son baluchon et celui d'ialo qui pesait lourd sois disant passant et la petite fila dehors elle n'avait qu'une hâte rentrer chez elle elle tenait le sien sur ses épaules et traina le baluchon de tonton sur le sol. Pis devant la porte elle se retourna vers sa mère et fonnou...

Vous venez...

Moi j'en ai marre on rentre...

Il aura qu'a nous rattraper le tavernier lui dira qu'on est parti...

La petite regarda le tavernier qui lui fit signe que oui de la tête...

Laureline tourna des talons et sortie...

Fonnou s'était mise à rire de bon coeur devant la réaction de Laureline. Aussi la voyant lutter avec le sac du Ialo, elle lui posa une main tiède sur le bras.

Allons, tu vas te tuer à la tâche, et t'es pas rendue si tu compte aller jusqu'à Cambrai comme ça. Je comprends ton impatience, aussi peut-être devriez-vous y aller, je l'attendrais ici avec son sacs, j'ai deux ou trois choses à lui dire...

Elle lança un bref regard à Nefi, qui serait surement contente aussi de passer un peu de temps rien qu'avec sa fille. Et puis... Fonnou redoutait les confrontations, même quand elles se passaient bien, alors autant réglé cette affaire au plus vite, avant que le mutisme ne laisse s'aggraver les choses.

Ialo avait vite filé de l'auberge, sentant ses dames quelque peu agacé de l'attendre qu'il leur avait déjà fait subir et qu'il réitéré de son absence à leurs côtés.

Ne perdant pas une seconde, il se mit à courir vers la place, où hier il avait aperçu un bien belle et utile ouvrage à vendre. Dès qu'il l'avait vu, Ialo c'était dit qu'il serait d'une aide précieuse pour le reste du voyage. C'était cher, mais le confort de ses amies et le sien en valait ce prix.

Arrivant à hauteur du l'étale, Ialo ne parlementa que peu avec le menuisier et convenait d'un prix somme toute raisonnable, en plus d'un échange de stère de bois pour l'achat de son nouveau bien.

Fière de lui, Ialo prit la bride de l'attelage et repartit en direction de l'auberge. Le cheval de traie qui tirait la carriole ne semblait plus tout jeune mais était encore vigoureux et avancé d'un pas sûr.

Arrivant en vu de l'auberge, Ialo vît Laureline qui en sortait tirant son gros sac par terre.

Bah alors Laury, tu ne veux pas m'attendre ? Moi qui suis aller chercher cette belle carriole pour que le voyage soin moins fatiguant !

Regardant fonnou d'un regard triste elle entendit la voix d'ialo derrière elle... Et la réflexion du garçon la fit bondir, et de son humeur de râleuse ronchon qu'elle lui répondit...

Groumph...

NAN, parce qu'on fait que ça t'attendre...

Tu dis jamais rien et tu pars tout le temps...

J'étais gentille pour me faire pardonner d'avoir était méchante hier soir.

Et toi tu fais rien pour que je reste gentille...

Donc NON NON NON...

Et pis moi je veux rentrer dans mon chez moi...

Retrouvez les tontons, parrains, papa, tati mae et tout le monde...

Donc NON NON NON...

C'est une Laureline boudeuse, ronchon, grognante qui s'éloigna des grands et pris la direction de la sortie de la ville, s'en même prêter attention à la carriole dont ialo venait de parler...

Une Laureline avançant d'un pas décidé, pensive, qui ronchonnait seule...

J'ai envie de rentrer moi pas de l'attendre tout le temps...

Attendre quand on a qu'une envie c'est avancer c'est dur...

Mais les grands ils sont trop bête pour comprendre ça...