[rp] Un voyage, Une mission, Un retour.

Fonnou avait écouté avec intérêt ce que Lauri avait à dire, et fût quelque peu étonnée des reproches qu'elle faisait à Ialo... Elle comprenait que la petite n'aimait pas se faire appeler "la gamine", et que cela lui fasse grincer des dents. Mais c'est sa troisième revendication qui laissa le plus Fonnou perplexe. Il n'y avait qu'un enfant pour oser dire tout haut ce qu'il se pensait tout bas, dans un parfait mélange de candeur et de naïveté. Nefi cependant, afin de ne pas laisser la question soulevée par sa fille perturber l'assemblée, rabroua sa fille qui, non sans quelques paroles ronchon, fila en exil sous la table.

Fonnou, trop amusée par la scène dans son intégralité, passa alors une tête sous la table et regarda la petite. Elle était presque tentée de la rejoindre, mais préféra s'abstenir pour ne pas paraître ridicule, aussi lui dit-elle simplement, assez bas pour que personne n'entendit :

Allons, viens donc manger avec nous, ça te remplira le ventre et je suis sure que tu meurs de faim. Quand à Ialo, pourquoi ne lui trouverais-tu pas un surnom? S'il t'appelle la gamine, je ne sais pas... peut-être peux-tu l'appeler Ialo-le-pas-beau? Rien que d'y penser, j'aimerais bien voir la tête qu'il ferait... Pour sur il ne s'y attendrait pas... Bats-toi avec ses armes et tu lui clouera le bec une bonne fois pour toute! L'idée ne te plait-elle pas?

Elle lui adressa un sourire complice et espérait que ses propos auraient suffit à convaincre Lauri de se joindre à eux pour le souper.

Après avoir reçut les remerciement de Néfi, au moment même où Ialo s'asseyait, la petite gamine effrontée lui répondit violemment :

J'suis pas ton amie du moins pas tant que tu continuera à m'appeler la gamine j'aime pas tonton quand tu m'appelle comme ça...

Je suis pas une gamine...

Et pis en plus t'as vexé tati alors un pouet...

Un peu surpris par cette réponse, Ialo s'assit et lui sourit !

Il n'eut pas la temps de répondre que sa lère lui fessait déjà la moral. Celle-ci lui était en train d'engloutir d'un seul trais son lait chaud au pomme. Reposant le verre, Ialo se mit a rire en la regardant, la lèvre couverte de lait formant une belle grosse moustache blanche sur son jolie petit visage d'enfant. La petite ne comprenant pas, et la fatigue du voyage aidant surement, elle se vexa et cria.

Arrêtez de rire vous êtes pas gentil...

Et pis j'ai rien dit maman... Je me fait gronder et lui il a tout les droits c'est trop injuste...

J'aime pas quand il m'appelle la gamine...

Ialo vit alors Laureline fondre sous la table, aussi vive qu'un renard dans son terrier. Il regarda Néfi et de son regard lui fit comprendre de laisser la petite tranquille. Cela n'était pas bien grave, il ne fallait pas être trop sévère.

Ialo prit son verre et le tendit au centre de la table, aller mes amies trinquons à ce repas et à se voyage qui nous ramène chez nous. Ne voyant pas Fonnou tendre son verre, Ialo se tourna vers elle et la vit, la tête sous la table chuchotant à Laury. Pas surpris, il toqua sur sa caboche doucement et lui dit :

Bah alors Fonfon, toi aussi tu veux aller sous la table ? Laissa la, elle viendra quand elle aura faim ! trinque avec nous.

nefi vit sa fille disparaître sous la table elle la savait épuisé. voyant fonnou se pencher pour lui parler elle la laissa faire et se tournant vers ialo lui sourit.

elle est épuisé excuse la mais quel idée aussi de l'appeler ainsi je doute que tu aurais apprécié enfant qu'on souligne cette état de chose.

se penchant à son tour elle tendit la main à sa fille

allé sort de la mon chaton. on mange vite et tu pourras allé te reposer.

elle sortit et nefi la pris contre elle déposant un baisé sur son front et la câlinant.

tonton ialo va te promettre de ne plus t'appeler ainsi et toi tu lui demande pardon de t'être fâché d'accord ?

Lauri releva le bout de son nez en entendant sa tati fonfon lui parler sous la table, elle l'écouta attentivement et lui fit le plus beau des sourires, La petite trouvée l'idée excellente... Laureline déposa un bisou sur la joue de sa tati et lui fit un clin d'œil... Entendant les paroles d'ialo la petite fit des mimique imitatrice se moquant de lui ouvertement sous la table avant de se retourner vers sa mère qui venait d'apparaitre...

Laureline sortie quand mémé de sa cachette la faim et surtout l'envie d'aller au lit la tiraillée tellement que sa mère avait raison, plus vite elle mangerait, plus vite elle serait dans son lit à faire de rêve...

tonton ialo va te promettre de ne plus t'appeler ainsi et toi tu lui demande pardon de t'être fâché d'accord ?

Mouai !!! Tu parles des promesses toujours des promesses ça vous savez en faire vous les grands mais jamais vous les tenez de toute façons...

Lauri baissa la tête, elle n'avait pas tellement faim surtout envie d'aller au lit... Elle joua avec ses couverts dans son assiette... Boudant et lasse, elle laissa ses pensées vagabonder à la rêverie et au prince charmant à tel point que la petite tête de la blondinette fit un plongeon piquant de sommeil droit vers son assiette de légume et de viande...
La belle dormante venait de s'assoupir violemment inconsciemment épuisé...

Fonnou était bien contente que la petite Lauri les gratifie de sa présence à table. Remontant la tête elle se tourna vers son voisin et lui répondit simplement :

Allons, je répare les bêtises que tu as faites, ce n'est qu'une enfant, elle n'a pas la même vision des choses que nous, essaye d'être un peu moins dur avec elle, commence peut-être par t'excuser... Et un bon conseil aussi... Toutes les petites filles aiment à croire qu'elles sont des princesses, enfin ça ne change pas beaucoup en vieillissant, mais peut-être serait-ce mieux que de l'appeler "la gamine"?!

Elle avait dit cela avec la plus grande douceur, commençant à cerner un peu le comportement de son ami... Elle était sure qu'il ne voulait pas faire de mal à quiconque, mais elle pensait qu'il était assez maladroit, parfois, avec les personnes qu'il appréciait. Finalement la mignonne Lauri revenue à table, ils s'attaquèrent enfin, et avec ravissement, à la pleine assiette qu'ils avaient sous leur nez. A peine trois fourchettes avalées, Lauri les abandonnait enfin aux doux bras de Morphée.

Ne voulant froisser personne, mais peu enclin à faire des excuses pour un terme qu'il connaissait affectif. Mais la petit princesse n'avait pas l'aire de le prendre ainsi et ne pas être compris chagriner Ialo.

Il vit alors la petit sortir de table, répondant à sa maman :

Mouai !!! Tu parles des promesses toujours des promesses ça vous savez en faire vous les grands mais jamais vous les tenez de toute façons...

Ialo rit intérieurement de la vérité qui venait d'être dite. Oui tu as probablement raison Laureline. Et pour ne pas te contredire je ne m'excuserai pas ! Car pour moi, c'est un terme très affectueux.

A penne avait-il finit sa phrase que la petite tombé la tête la première près de son assiette, morte de fatigue.

Tous se turent alors, et les trois amis finirent leur repas dans le calme.

nefi soupira en entendant la réponse de ialo. puis elle vit sa fille piquer du nez dans son assiette, la redressant doucement elle fit glisser sa tête sur ses genoux la couvrant de sa cape et fini de manger tranquillement bavardant avec ses amis.
le repas finit et sentant la fatigue lui peser elle se redressa dégageant en douceur la tête blonde de sa fille et la pris dans ses bras pour l'emporter se coucher.

bonne nuit tous les deux. je tombe de sommeil, et il nous reste de la route encore. à demain.

Fonnou s'était levée à la suite de Nefi et vint poser sa main contre son bras. Ainsi à part, elle lui dit :

Bonne nuit à toi aussi Nefi, monte vite ta petite au lit, le repos lui fera le plus grand bien. Quand à Ialo, j'ai quelques choses à lui dire... J'essayerais de faire ce qu'il est possible avec lui... Mais la tâche s'annonce ardue.

Elle lui adressa un sourire et la regarda disparaitre, après quoi, elle regagna la table avec deux grogs et en tendit un à Ialo. Elle lui jeta un bref regard avant de s'installer, et soupira longuement avant d'ajouter :

Quelle étrange journée... Je crois que la fatigue nous a tous épuisé... Je voulais m'excuser pour mon comportement de tantôt... Tu sais, j'appréhende beaucoup ce retour sur Cambrai, je commence à avoir peur... J'espère que tu excuseras mes sautes d'humeur, passées et à venir, sache que ce n'est pas mon but de vous faire du tort. Je le déplore grandement d'ailleurs, et je m'en veux d'avoir certains mots ou attitudes déplacées.

Aussi, je pense que tu devrais y mettre un peu du tiens avec Lauri... Je sais bien que tu ne penses pas à mal avec elle, mais c'est une enfant et tes propos semblent lui faire de la peine quelque fois... Pourquoi demain, n'essayerais-tu pas de passer un peu de temps avec elle? Je ne sais pas... tu pourrais lui prêter un moment tes épaules pour lui faire faire un tour de course avant notre départ, je suis sure qu'elle adorerait...

Elle espérait ne pas l'avoir froissé d'avantage, et alors qu'elle lui parlait, elle avait apposé sa main contre son épaule, afin de prouver qu'elle n'avait pas la moindre rancune et d'apporter une touche de douceur supplémentaire à ses propos.

Le repas terminé, Néfi prit sa petite tête blonde dans ses bras et souhaita à Fonnou et Ialo une bonne nuit. Fonnou se leva à sa suite, les deux femmes échangèrent quelques mots pendant que Ialo finissait le dessert que la petite n'avait pas mangé. Voyant Néfi montrer à l'étage, il lui fit signe de la main pour lui souhaite lui aussi une bonne nuit.

Au moment, où Ialo allait quitter la table pour rejoindre sa chambre, car le voyage l'avait lui aussi beaucoup fatigué ; Transporter toutes les affaires de Fonfon était très difficile, il y en avait tellement ; celle-ci revient à table avec deux grog en main. En donnant un à Ialo, elle s'assit en soufflant et dit :

Quelle étrange journée... Je crois que la fatigue nous a tous épuisé... Je voulais m'excuser pour mon comportement de tantôt... Tu sais, j'appréhende beaucoup ce retour sur Cambrai, je commence à avoir peur... J'espère que tu excuseras mes sautes d'humeur, passées et à venir, sache que ce n'est pas mon but de vous faire du tort. Je le déplore grandement d'ailleurs, et je m'en veux d'avoir certains mots ou attitudes déplacées.

Ialo lui sourit en buvant son bon grog chaud et la laissa poursuivre

Aussi, je pense que tu devrais y mettre un peu du tiens avec Lauri... Je sais bien que tu ne penses pas à mal avec elle, mais c'est une enfant et tes propos semblent lui faire de la peine quelque fois... Pourquoi demain, n'essayerais-tu pas de passer un peu de temps avec elle? Je ne sais pas... tu pourrais lui prêter un moment tes épaules pour lui faire faire un tour de course avant notre départ, je suis sure qu'elle adorerait...

Ialo n'avait pas l'air contant des propos de son amie. Il avait fait beaucoup de sacrifice pour venir la chercher, au péril de sa vie, à Orléans. Et c'est en lui fessant la moral qu'elle le remercier.

Roh !! ... Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi .. Je l'aime bien cette enfant, elle me fait penser à l'une de mes petites sœurs.

Ialo était passablement énervé, mais il se calma en sentant la main de son amie se poser sur son épaule. La regardant dans le yeux il lui dit :

Excuse moi, je suis fatigué, je m'énerve aussi pour un rien. ... Tu as sans doute raison pour Laureline. Je ferais un petit effort dès demain, ça te va ?

N'attendant pas de réponse de sa part, Ialo se leva et invita son amie à aller se coucher. Il était tard, et la route de demain était particulièrement longue. Il leur fallait reprendre des forces.

Fonnon, il est tard, vient il est temps d'aller dormir.

Au petit matin après une bonne nuit de sommeil...

Lauri se leva la première en même tant elle avait pris de l'avance sur les grands... Elle sortie discrètement de la chambre pour ne pas réveiller sa maman et descendit voir le tavernier elle avait une idée en tête... Elle discuta avec le tavernier qui accepta bien volontiers de l'aider...

Elle prit trois bout de parchemin et elle y écrivit trois petits mots...

Le premier destiné à sa maman...

Citation :: Maman tu es la plus belle des maman...

Et pardon pour hier...

je t'aime

Le second pour fonnou...

Citation :: Tati t'es super merci et pardon pour hier soir...

Et le dernier pour Ialo...

Citation :: Pardon pour hier soir tonton ialo...

Je t'adore

La gamine...

Le tavernier revient avec trois plateaux remplis de plein bonne chose à manger pour le petit déjeuner ainsi qu'une boisson chaude sur chacun d'eux, Lauri déposa les petits mots sur les plateaux... et accompagna le tavernier dans les chambres... Ils déposèrent le premier dans la chambre de fonnou après avoir discrètement frappé à la porte... En suite ils déposèrent le second dans la chambre de sa maman à qui la petite fit un bisou en lui murmurant que le petit déjeuner était servit... Puis elle ressortie et se dirigea vers la chambre d'ialo ou elle frappa à grand fracas pour le réveiller avant d'entrer...

Tonton c'est la gamine et le petit déjeuné...

Lauri entra dans la chambre et sauta sur le lit d'Ialo et lui fit un énorme bisou sur la joue...

Bonjour tonton

Pardonne moi pour hier soir...

Lauri le laissa la avec son petit déjeuner et repartie en bas avec le tavernier fière d'elle, pour prendre elle aussi son petit déjeuner... Aujourd'hui elle était heureuse et rien n'aurait pu la fâcher avec quiconque...

Après avoir dit bonsoir à Fonnou devant sa porte, Ialo était allé rentrer les affaires qu'il avait laissé dehors, pensant repartir dès le repas finit. Mais la fatigue de la première étape était trop grande pour ne pas faire une halte pour la nuit.

Une fois toutes le bric à brac de Fonnou mit en sécurité, du froid et des éventuelles voleur, dans un recoins de l'auberge. Ialo rejoignit sa chambre et se coucha pour une bonne nuit réparatrice.

Au petit matin, Ialo entendït tambouriner à sa porte.

Tonton c'est la gamine et le petit déjeuné...

Ialo ouvrit l'oeil et reconnue la petite voix claire de Laury. Il n'avait pas beaucoup dormit, mais c'était quand même bien reposé.

Entre Laury, entre !!

La fillette rentra comme une furie dans la chambre et lui sauta dessus dans le lit. Elle lui fit une gros poutoux pendant que l'aubergiste déposait un beau plateau rempli de bonne chose pour le petit déjeuné.

Bonjour tonton
Pardonne moi pour hier soir...

Ialo rendit son bisou à Laury et l'excusa, lui disant que ce n'était pas grave. Et que s'il la taquinait comme ça, c'est qu'il l'aimé beaucoup.
Elle lui vit un sourire et s'éclipsa, le laissant déjeuner tranquillement.

La porte une fois fermée, Ialo sortit de son lit, nu comme un Apollon, Heureusement que la petite ne l'ai pas vue comme ça !, pour prendre le plateau sur la petite console près de la porte. S'installant tranquillement, profitant des rayons du soleil montant, Ialo dégustât le copieux repas que la gentille Laury avait monté pour lui.
C'est alors, qu'il visa sur le plateau un petit morceau de papier plier, il l'ouvrit et le lu :

Citation :: Pardon pour hier soir tonton ialo...

Je t'adore

La gamine...

Il rit de la signature sur le billet et le reposa, finissant son repas, il pensa qu'il serait bien d'être à l'avenir plus gentil avec la fille de Néfi.

Fonnou s'étira tel un chat tiré de son sommeil lorsque l'on frappa discrètement à la porte... Enfilant une robe de chambre, elle se trouva nez à nez avec la petite Lauri et un membre du personnel de l'auberge. Rougissant d'être ainsi peu vêtue en présence d'un homme, et même pas coiffée, sa longue chevelure de miel lui cascadant dans le dos, elle regarda la fillette d'un oeil amusé, et le sieur d'un regard gourmand, car il apportait avec lui un copieux petit-déjeuner. Aussitôt entrés, ils étaient vite repartis, visiblement gênés de l'avoir dérangée...

Elle en profita pour ouvrir les volets de bois et fit une légère toilette avant de retourner grignoter le plateau-repas sur le lit. La nuit avait été bienfaitrice et reposante. Elle déplia le parchemin et sourit en y lisant l'écriture tremblante de Laureline. Cette simple attention lui mettait du baume au coeur et lui redonna plus de forces que le petit déjeuner. Elle voulait faire quelque chose pour remercier la fillette, aussi fouilla-t-elle longuement dans ses quelques bijoux et trouva un petit médaillon qui lui venait de son enfance. Le rangeant soigneusement dans un joli mouchoir brodé d'une grappe en fleur de lilas, elle le réserva sur sa commode, avant de s'habiller convenablement, et, une fois n'est pas coutume, elle garda ses longs cheveux défaits, tombants dans le creux de ses reins.

Remettant vaguement ses affaires en ordre, elle descendit en hâte dans la salle pour donner son présent à Laureline. Par chance elle était seule. Elle se dirigea droit vers elle et s'installa à ses côtés, attendant le reste de la troupe. Se penchant vers elle, Fonnou lui tendit le mouchoir plié avec un sourire.

Tiens c'est pour toi ma grande, j'espère que ça te fera plaisir...

Elle regarda ainsi la petite déballer le mouchoir pour y trouver un petit médaillon en or.
[rp] Un voyage, Une mission, Un retour. - Page 3 Lauri11

[rp] Un voyage, Une mission, Un retour. - Page 3 Lauri11

encore dans le font de son lit blotti dans la chaleur de son édredon de duvet nefi entendit la prote se rouvrir doucement et lauri viens déposer un bisous léger comme une aile de papillon avant de lui murmurer que le petit déjeuné était servit. elle réalisa alors que l'aubergiste avait suivit et déposer sur un guéridon le plateau qu'il porter. rougissant elle resta caché sous la couette jusqu'à ce qu'il soit sorti suivit de laureline qui était sortit bien vite sans lui laisser le temps de répondre.

la porte se referma et elle sortit du lit saisie par le froid de la chambre elle frissonna et s'habilla bien vite puis alla relancer le feu dans la cheminée avant de prendre son petit déjeuné.

Fonnou était la première à la rejoindre, elle s'installa à ses cotés en attendant le reste de la troupe. Fonnou lui tendit le mouchoir plié. Lauri le prit ...

Tiens c'est pour toi ma grande, j'espère que ça te fera plaisir...

Laureline déballa le mouchoir et y trouva un jolie médaillon doré, un grand sourire se dessina sur son visage, elle qui adorée les cadeaux, trouva celui d'autant plus jolie, elle le garderai bien précieusement, car touché par le présent. Lauri regarda celui-ci avec des brillants de bonheur...

Merci tati fonfon, il est très jolie...

Lauri déposa un bisou sur la joue de fonnou et admira d'un nouveau regard le bijou anvant de s'adresser à nouveau à sa tati...

Le petit déjeuné t'as convenue tati, j'espère que tu t'es régalé...

Tu reveux quelque chose en attendant maman et tonton ialo ???

Fonnou était contente que son présent fasse plaisir à la fillette. Elle était heureuse de passer un peu de temps seule à seule avec elle, lui racontant quelques calembours, quelques petites anecdotes aussi, et ainsi faire plus ample connaissance avec Lauri. Souriant quand la petite lui proposa autre chose à déjeuner elle hocha la tête et lui répondit :

Oui, c'était très bon, mais il y en avait beaucoup!! Je me suis donnée du mal à finir, alors je ne tiens pas à me rendre malade... Dis-donc ils tardent un peu...

Elle adressa un sourire amusé à Lauri et regarda ensuite l'escalier qui montait la-haut. La petite était pleine de bonnes idées aussi Fonnou lui demanda, l'oeil brillant :

Toi qui a l'air experte en farces... Tu n'en aurais pas une bonne au cas où ils seraient trop lents?

le petite déjeuner pris, nefi fit sa toilette puis rassembla les affaires de sa fille et les siennes dans leurs baluchon et inspectant la pièces pour ne rien oublier, elle sortit enfin de la chambre et descendit dans la salle ou fonnou et laureline les attendaient déjà.

bonjour fonnou, la nuit fut bonne ? ialo n'est pas encore là ?

bisouillant sa fille et regardant le pendentif autour de son cou.

merci chaton pour le petit déjeuner, ohhh mais c'est jolie ça d'où ça viens ?

Laurie s'apprêtait à répondre à fonnou mais quand elle vit sa mère débarquer elle se tue...

merci chaton pour le petit déjeuner, ohhh mais c'est jolie ça d'où ça viens ?

Bonjour maman

C'est tati fonfon qui me l'a offert à l'instant...

Et si tonton ialo y tarde trop on va aller sortir du lit...

La chipie souriait malicieusement espérant secrètement que sa maman approuve l'idée d'aller sortir ialo du lit ...

nefi sourit.

merci fonnou c'est un jolie présent que tu lui fait là.
ma foi oui si il traine trop il va falloir les sortir de sous l'édredon il va pas faire ça donzelle non plus nous avons de la route.

Ialo avait finit son copieux petit déjeuner, mangé toutes les saucisses et le pain, bu le grand verre de jus et le bol de lait chaud.
Sans se soucier du temps qui défiler avec la montée du soleil dans le ciel claire de l'hiver, il prit le temps de faire une longue toilette, un bon bain d'eau bien chaude pour ce détendre, il y joua un long moment avec les bulles formées pas le savon. Une fois repu de cette amusement il s'habilla tranquillement avec soin et détail.

Un fois prêt, il commença à regrouper ses affaires un peu éparpillées partout dans la chambre, comme si cela fessait plusieurs semaines qu'il y logeait. C'est alors qu'il entendu frapper à la porte ...

Entrée dit-il d'une fois forte et claire, pensant que cela devait être l'une de ses amies qui venait le chercher.

Fonnou vit Nefi arriver et cessa son bavardage avec Lauri. Elle salua Nefi et lui répondit que la nuit fût bonne, en particulier le petit-déjeuner et répondit à Nefi que ça lui faisait plaisir d'avoir fait ce cadeau à sa fille. Elles se demandaient ce que fichait Ialo, et Fonnou qui n'avait pas sorti ses affaires de sa chambre leur dit:

Je dois récupérer mon bagage, je vais lui dire de se dépêcher un peu, s'il le faut je le trainerais par la peau des fesses... Ou a coups de pieds!

Elle se mit à rire doucement et grimpa ensuite les étages pour s'occuper rapidement de ses affaires. Chose fait en cinq minutes, elle se plaça enfin devant la chambré d'Ialo et tambourina la porte en mugissant, avant de se rappeler que d'autres devaient encore dormir. Une faible voix lui annonça d'enter, ce qu'elle fit d'un pas bien décidé. Débarquant à ses côtés elle le toisa à quelques centimètres à peine de lui et attendit qu'il s'explique, l'oeil foncé.

La porte s'ouvrit et son amie Fonnou entra en trombe dans la chambre, l'aire quelque peu énervé, le regard noir, s'arrêtant nez à nez devant lui.

Ialo surpris, ne bougea pas d'un pouce et lui fît un large sourire tout en approchant son visage pour l'embrasser sur la bouche (il en avait rêvé toute la nuit).

Bonjours, Fonfon, déjà prête ?

Tu as fait bonne nuit ?

Comme si de rien était, il se retourna tout en posant ses questions, et ferma son baluchon posé sur le lit, le posant ensuite sur son épaule.
Fière de lui et paré pour la nouvelle route qui les attendais, il emboita le pas en direction de la porte.

Fonnou était venue là dans le seul but de secouer les puces au Ialo, alors qu'à trois dames, elle arrivaient à être prêtes avant lui. Mais les choses lui paraissaient moins sures maintenant, moins évidentes du moins. Et la réaction du jeune homme n'y était pas étrangère.

Tout d'abord l'air béat qu'il avait affiché alors qu'elle le toisait d'un oeil mauvais; voire son visage se fendre d'un sourire avait interrompu son bouillonnement. Mais elle fut vraiment déconcertée quand il s'approcha, sans avertissements, contre elle, plaquant ses lèvres contre les siennes. Etrangement, cette action s'était passée si vite que le dépourvu fut plus grand que le reste. Relâchant toute tension dans son corps, elle eut l'impression d'être vidée de toute substance.

Un curieux bourdonnement lui parvenait aux oreilles, tant et si bien qu'elle resta planté là, n'ajoutant mot, le regard vague, l'air hagard, n'entendant pas les questions qu'on lui posait. Ressassant sans cesses l'évènement passé, elle était surprise de constater que son irritation n'avait pas pris le dessus quand il l'avait embrassé et que sa main avait préféré se poser ensuite sur ses lèvres, dubitative, plutôt que de s'abattre sur la joue de son ami?! (Si tel était encore un terme juste?!)

Non, aucune compréhension ne venait à son esprit. Elle laissa donc son regard suivre Ialo, scrutant le moindre de ses gestes, étudiant avec soin son expression. Il semblait étonnement jovial, et s'occupait de ses affaires avec une badinerie effarante. Ce qu'il venait de faire n'avais pas du tout l'air de le contrarier, lui. Au contraire, il en semblait ragaillardi.

Fonnou senti enfin ses membres lui répondre, mécaniques cependant, semblant obéir plutôt à la nécessité qu'à sa volonté. Aussi se retrouva-t-elle rapidement en bas, auprès de Nefi, Lauri et Ialo, sans même se rappeler comment elle avait fait le chemin. Le silence lui clouait le bec et les intenses réflexions qui luttaient en elle lui donnaient un drôle d'air absent. Rien se semblerait pouvoir la détourner de sa torpeur pendant un moment.

nefi et laurie étaient resté à attendre en bas s'amusant d'avoir vu fonnou partir remonté à bloc contre ialo faisant ça chochotte.

elles bavardaient tranquillement en attendant quand elles les virent arriver, ialo tout guilleret venant les saluer comme si de rien été et une fonnou marchant comme un automate derrière lui plongé dans une torpeur rêveuse.

les regardant circonspect tout les deux nefi eu un petit sourire en coin mais ne dit mots...

Ialo arrivant au bas de l'escalier, entra dans la grande salle et vu Néfi et Laureline les attendre au comptoir.
Se dirigeant d'un pas joyeux vers elle, il ne remarqua pas que Fonnou le suivait comme son ombre. S'arrêtant devant son amie et sa fille, Ialo prit la parole d'une fois chaleureuse et pleine de vie.

Bonjour Néfi, comment va tu ? La nuit fût bonne ?

Se tournant vers Laury, qu'il gratifia en plus d'un sourire enjôleur, d'une douce caresse sur la joue, pour lui dire bonjour.

Merci toi, pour ce délicieux petit déjeuné. C'est une charmante attention que tu as eu là.
Il lui fit un clin d'œil, lui montrant discrètement le petit billet qu'elle avait laisser pour lui sur le plateau.

Je suis content de vous voir déjà prête, je le lui aussi. Mais il me reste une chose à faire avant de partir. Attendez moi là, je n'en ai pas pour longtemps.

Sortant rapidement de l'auberge, laissant son baluchon à ses amies, Ialo partit ...

Fonnou n'en revenait pas... Ses cogitations avaient finalement porté leurs fruits avant le moment escompté. La sang avait redonné vie à son cerveau qui fonctionnait à tout va. Il ne pouvait pas se comporter de la sorte, c'en était trop! Ah ça non, une explication, voilà ce qui la contenterait, oh que oui!

Lui demander ce qu'il lui était passé par la tête était sans doutes ce qui viendrait en tête de liste, entre d'innombrables pourquoi? et comment?! C'est vrai ça alors... Pourquoi avait-il fait ça? Etait-ce une manière d'éviter le conflit imminent? Ou bien une façon de se jouer d'elle? Ou encore autre chose...?!

Il lui fallait des réponses, et beaucoup! S'ordonnant de le coincer quand il serait seul elle comptais bien avoir une explication privée sur ce sujet. Mais voilà qu'il avait déjà disparu, ne restant que son balluchon à leurs pieds.